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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 20:14

        La cérémonie de commémoration du 10 novembre,  au Cemiyet de Galatasaray, à Levent, a été marquée par une séance de dédicace de plusieurs écrivains.

        Quelle ne fut pas mon émotion en me trouvant assise à la même table que de nombreux auteurs turcs au nom prestigieux !

 

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       Mon cœur battait à se rompre. Sans parler de la “surprise”, le petit discours que j’ai dû improviser en turc!

      Une soirée pleine d’émotion, vraiment…

 

 

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Faruk Geç en train de commenter le tableau qu’il avait offert au Cemiyet...

 

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Ma précieuse photo avec Tahsin Yücel, un grand écrivain turc lauréat de nombreux prix, expert en littérature française et dont  l’œuvre  “colossale” ne peut que susciter une admiration sans borne…

 

 

 

 

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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 23:00

Dédicacer ses livres à la Foire constitue pour un écrivain une expérience inoubliable.

 

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En ce qui me concerne, faire connaissance avec mes lecteurs me procure une émotion intense.

Découvrir qu’une inconnue a attendu mon arrivée pour obtenir une dédicace…

Ou apprendre d’une lectrice qu’elle est pressée que paraisse la suite de La Sultane Mahpéri (que je n’ai pas encore pu terminer)…

Ou voir une personne qui n’a jamais entendu parler de moi feuilleter Mes Istamboulines, l’acheter soudainement et venir le faire dédicacer…

Ou entendre un lecteur me rappeler un détail de La Trilogie d’Istanbul (que j’ai presque oublié parce que mon esprit est depuis longtemps occupé par d’autres livres)…

            Ou dédicacer d'un coup,  pour le même lecteur, tous mes livres en turc et en français...

 

Ou rencontrer d’autres auteurs et échanger mon expérience avec eux…

Du fond du cœur, je remercie ceux et celles qui, par leur fidélité, apportent une justification au travail que je mène depuis des années. Leur chaleur me récompense d’avoir passé des nuits à écrire alors que je devais me lever tôt pour me rendre à mon travail, d’avoir passé tout mon temps libre attelée à mon bureau…

 

 

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De gauche à droite : Gisèle, l’écrivain Leyla Yildirim et Mine Sarikaya, Directrice commerciale des Editions GiTa

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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 18:52

         Affluence record à la foire du livre aujourd’hui. Je suis en admiration devant tous ces passionnés de lecture qui, sans se décourager, ont parcouru cinquante kilomètres et affronté une intense circulation pour venir découvrir les nouveaux livres…

 

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          Peut-être parce que lire un livre, c’est comme fouiller une vieille malle oubliée dans la cave ; à l’intérieur se cachent des souvenirs et des passions qui sont les nôtres mais dont on ignorait l’existence… 



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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 22:00

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Samedi 30 octobre 2010

 

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 Sortie de İstanbulin, version turque de Mes Istamboulines à la Foire du livre d’Istanbul

Dédicaces samedi 30, dimanche 31, 12h-17h.

 

İstanbulin çıktı,  Kitap Fuarı’nda, Cumartesi 30, Pazar 31, 12h-17h.

 

ŬSTANBULŬN


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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 17:58

L’accordéon est un des grands amours de ma vie.

 

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         Cet après-midi, alors que je me trouvais à la maison d’édition GiTa pour consulter la maquette de İstanbulin, version turque de Mes Istamboulines, qui sort dans quelques jours pour la foire du livre d’Istanbul, mon attention fut attirée par une belle voix d’homme chantant une mélodie des Balkans sur les notes d’un accordéon.

 

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        Si, l’espace d’un instant, j’ai pu croire que la musique venait d’une radio allumée quelque part, bien vite, le son se rapprochant, j’ai compris.  Un accordéoniste déambulait aux alentours. Et pas n’importe quel musicien, un maître du piano à bretelles.

        Me voilà donc sous la rue sous la pluie, en train de marcher vers la ruelle d’où vient le son. Et je découvre non pas un accordéoniste mais deux, accompagnés par un enfant au petit instrument .

 

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        D’où venaient ces musiciens aux accents si nostalgiques ? Je ne le saurai jamais car ils ne parlaient pas le turc. Mais leurs notes ont enchanté une rue délabrée noyée dans la grisaille.

 

 

L’accordéon dans Mes Istamboulines (Ed. GiTa, avril 2010)  :

 

La nostalgie de la musique m´étreignait parfois, me faisant regretter de n´avoir pas osé me lancer dans l´étude de l´accordéon. Les années s’écoulaient, si denses et remplies, que je ne les voyais pas passer. Parfois, j´allais rôder à Tünel, le quartier des vendeurs de musique, proche du lycée où je travaillais et je contemplais les accordéons à touches piano, venus de Russie ou de Bulgarie, étalés dans les vitrines, essayant de décrypter la raison mystérieuse pour laquelle je n´avais pas appris cet instrument alors que j´en avais éprouvé un si violent désir.  Mais je n´arrivais pas à sauter le pas.

Puis, un jour de la quarantaine où je dévorais des yeux un petit accordéon rouge trônant dans une devanture, il s’est produit comme une illumination : « Il est là. Il est là, pour moi ! » Le lendemain, l´accordéon rouge était devenu le mien.

C´était un très vieil accordéon en bakélite rouge marbré, venu de Bulgarie. Les bretelles de cuir en étaient si élimées qu´une amoureuse main les avait recouvertes d´une attendrissante housse de velours vert émeraude cousue à grands points malhabiles. J´aimais le son éraillé de ce vieil instrument, ses accents nostalgiques. Souvent je tentais, en le regardant, d’imaginer son histoire ; on l´avait vendu après la mort de son propriétaire, un pauvre gitan peut-être, au gilet de satin flamboyant et aux grosses moustaches, tout droit sorti d´un film de Kustarica. L´âme de ce musicien hantait la boîte magique et m´aidait à mes débuts quand je peinais sur les boutons des basses. L´accordéon était habité, c’était pour moi une évidence, je devinais la présence étrangère quand j’actionnais son soufflet…  

 

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11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 22:00

Artiste peintre d’Istanbul, Sedef Atabek  (1959-2008), est connue des amateurs d’art pour son œuvre originale et intimiste. Ancienne élève du Lycée francophone Notre-Dame de Sion d'Istanbul, elle a effectué ses études universitaires en France, à Aix-en-Provence puis est entrée dans la vie active en Turquie tout en participant à de nombreuses expositions et manifestations artistiques,

Sa dernière exposition, en 2006, “Balcons de rêve”, a montré toutes les facettes de son talent. L’univers des toiles de Sedef se décline essentiellement en couleurs pastel, dans un subtil camaïeu de brun, de bleu et de mauve.

 

Sedef-expo.jpg

Ces couleurs symbolisent son monde intérieur : sa bonté et sa tendresse, sa lutte pour échapper à la maladie mais surtout son espoir, incarné par  les échappées de rêves entrevues de ses fenêtres.

En 2006, lors de la réédition du premier tome de La Trilogie d’Istanbul, Fenêtres d’Istanbul, nous décidâmes avec Sedef d’utiliser en couverture de mon roman sa toile, Méditation au balcon.

 

Fenetres d'Istanbul

Ce fut le début d’une, hélas, trop courte collaboration. Sedef fut une des premières lectrices de Secrets d’Istanbul,  qui parut en décembre 2008, avec pour couverture, son tableau La fenêtre d’en face.

 

  Secrets d'Istanbul

 

Malheureusement, entre temps, la maladie avait emporté mon amie  et nous n’avons pas pu concrétiser le projet que nous tenait à cœur : réaliser ensemble un livre sur Istanbul, avec mes textes illustrés par ses dessins et peintures.

Le départ prématuré de Sedef fut une grande perte pour la peinture turque, privée d’une grande artiste dont l’œuvre aurait pu se poursuivre encore dans une multitude de nouvelles créations.

 

Poèmes pour Sedef

 

2008

Tu étais un ange égaré parmi les humains

Une guerrière vaillante contre le destin

Ton sourire et ton amitié demeureront gravés sur mon chemin

Je te dédie ce roman

Illustré par ton talent

Pour que tu continues à vivre

Sur mon livre

Toi qui peignais des fenêtres de rêve

Là-bas dessine sans trêve

Le firmament des séraphins

La voie lactée des chérubins

Les arcs-en-ciel d’Iris

Et les balcons du paradis

Ma chère amie

 

 

11 octobre 2009

 

Demain, un an déjà,

Mais on ne t’oublie pas.

Ton manque ne s’est pas apaisé,

On ne veut pas croire que tu t’en es allée.

J’espère que tu es heureuse là-bas

Et que tu peins des bouquets de fleurs

Sedef, vivante dans nos cœurs...

 

12 octobre 2010

 

Deux ans que tu partis, mon amie.

Où es-tu ? Quelquefois dans la rue

Je vois une femme qui te ressemble

Ou j’entends une voix évoquant la tienne.

Je crois que… Mais non, rien que la peine

De savoir que tu ne reviendras plus

Et qu’on ne pourra plus parler ensemble.

Pourtant, tu es vivante quelque part

Dans nos cœurs refusant ton départ,

Nos souvenirs, notre affection et nos regrets.

Tu luis comme une étoile dans notre passé.

 

 

STP60656Tableau de Sedef Atabek "Femme méditant au balcon"

 

 

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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 22:00

Sur la goélette

Dans les nuées de mouettes

Le départ

 

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Vers les phares

Lampion d’Anatolie

 

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Cierge de Roumélie

 

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Sur l’outremer

Les chalutiers coursent les tankers

 

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Ils écument le Pont-Euxin

 

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En quête du butin

La manne des Byzantins

La pélamide

 

 

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Qui jadis ornait les monnaies de Propontide

 

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A la tombée du soir

L’orage gronde en Mer Noire


 

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Les lumignons des rafiots brillent sur l'eau de moire

 


 

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Demain après l’aurore

Iris retissera ses fils multicolores.

 

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Folie automnale sur le Bosphore dans Secrets d'Istanbul (2009, Editions GiTa, Amazon.fr, Ataturquie.fr)

 

La goélette file sur les vagues du Bosphore en longeant la côte, les eaux et le ciel sont d’azur, c’est le fameux été indien d’Istanbul. Défilent des collines sauvages habillées d’un épais manteau vert où pointent quelquefois les vestiges d’une citadelle, des criques recouvertes de galets, un intrépide a confectionné sur l’une d’entre elles une sorte de tente de chiffons posée sur des bâtons. Plus loin, les bateaux de pêcheurs remontent leur chalut scintillant d’écailles de poissons, des nuées de mouettes piquent sur le filet. Sur la colline, les larges murs de couleur brune de la forteresse byzantine de Yoros, édifiée sur les restes d’un temple de Zeus où les marins venaient déposer des offrandes.

Ils naviguent encore quelques minutes, croisés par un inquiétant ballet d’embarcations de toutes natures. Soudain apparaît au lointain, planté sur une vertigineuse  falaise et dominant la mer à soixante-quinze mètres,  le cierge blanc du phare de Anadolu Feneri.

— Il existait déjà au dix-huitième siècle. Mais c’est bien sûr Michel Pacha qui a construit celui que vous voyez aujourd’hui. Un jour, il faudra que nous allions y boire un thé, dit Loup. On peut y admirer un des plus extraordinaires couchers de soleil d'Istanbul. Mais en attendant, nous allons traverser le Bosphore pour passer de l’autre côté, dit-il en préparant des verres de raki. 

— Oh, je ne suis pas rassurée ! dit Violeta en apercevant, au milieu du détroit, un immense paquebot à la proue décorée d’une géante bouche peinte en rouge.

— Ne vous inquiétez pas, regardez, il va tellement plus vite que nous qu’il sera passé avant que nous n’ayons atteint le milieu de Bosphore.

       — Mais, ajoute Alice, troublée par l’impression que le navire se dirige sur eux, est-ce qu’il ne vaudrait pas mieux couper le moteur ?

Loup se met à rire. Violeta et Alice scrutent l’horizon qui se rapproche avec la masse colossale du paquebot.

 

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19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 17:28

Pour répondre à la question d’une lectrice, je voudrais préciser que les photos publiées sur mon blog sont les miennes. Ce sont essentiellement des photos “coup de cœur” (même si je n’ai pas beaucoup de connaissances en photographie) …

Quant aux cartes postales, elles appartiennent à ma collection personnelle, une de mes marottes.

S’il advient que je sois obligée, faute de documents personnels, de recourir aux moteurs de recherche Internet, je le préciserai.

Et merci à ceux et celles qui me lisent !

 

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19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 11:20

          La célèbre écrivaine Colette raconte dans La Naissance du jour comment sa mère déclina l’invitation de son gendre pour ne pas risquer d’être absente le jour où son cactus rose allait fleurir :

          “Je n’accepterai pas votre aimable invitation, du moins pas maintenant. Voici pourquoi : mon cactus rose va probablement fleurir ! C’est une plante très rare, que l’on m’a donnée, et qui, m’a-t-on dit, ne fleurit sous nos climats que tous les quatre ans. “

 

A l’instar de Sidonie, j’ai veillé, guettant comme une sentinelle l’éclosion de la fleur de cactus, non pas rose mais blanche….

 

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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 12:50

De mon hublot, je les regarde passer comme des rêves en partance

    

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Leur départ m’engloutit dans les abysses de l’errance

 

Me plonge dans les tourbillons du mirage

 

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Et m’entraine dans leur sillage

 

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Certains arrachent aux gouffres les carènes du souvenir

 

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D’autres fichent  les pilotis de l’avenir.

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Navires qui s’en vont

 

Vous emportez nos illusions

 

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Là-bas, au bout du bout, après la sombre passe où Jason

 

vainquit les Iles Cyanées

 

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Ils croisent les pêcheurs d’éponges

 

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Qui tirent les filets du songe

 

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Parfois je les regarde de ma fenêtre

 

L’horizon disparait sous leur diamètre

 

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Certains sont attelés à leur chimère

 

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  Et voguent d’étranges croisières

 

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D’autres glissent vers la frontière

 

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Nefs du Bosphore

Ce matin à l’aurore

La brume a camouflé votre décor

 

 

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Présentation

  • : Gisèle Durero-Koseoglu, écrivaine d’Istanbul
  • : Bienvenue sur le blog de Gisèle, écrivaine vivant à Istanbul. Complément du site www.giseleistanbul.com, ce blog est destiné à faire partager, par des articles, reportages, extraits de romans ou autres types de textes, mon amour de la ville d’Istanbul, de la Turquie ou d'ailleurs...
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  • La Trilogie d'Istanbul : Fenêtres d’Istanbul, Grimoire d’Istanbul, Secrets d’Istanbul. La Sultane Mahpéri, Mes Istamboulines, Janus Istanbul (avec Erol Köseoglu), Sultane Gurdju Soleil du Lion.
Contributions : Un roman turc de Claude Farrère, Le Jardin fermé, Un Drame à Constantinople...
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Livres de Gisèle Durero-Köseoglu

2003 : La Trilogie d’Istanbul I,  Fenêtres d’Istanbul.

2006 : La Trilogie d’Istanbul II, Grimoire d’Istanbul.

2009 : La Trilogie d’Istanbul II, Secrets d’Istanbul.

2004 : La Sultane Mahpéri, Dynasties de Turquie médiévale I.

2010 : Mes Istamboulines, Récits, essais, nouvelles.

2012 : Janus Istanbul, pièce de théâtre musical, livre et CD d’Erol Köseoglu.

2013 : Gisèle Durero-Köseoglu présente un roman turc de Claude Farrère,  L’Homme qui assassina, roman de Farrère et analyse.

2015 : Parution février: Sultane Gurdju Soleil du Lion, Dynasties de Turquie médiévale II.

 

 

 

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