Cela faisait longtemps que je souhaitais rencontrer Monsieur Armand Oliviero, mémoire vivante de Tende, pour lui faire part de mon admiration au sujet de son livre Souvenirs de la Roya, paru en 2012 auxEditions du Cabri.
En effet, cet extraordinaire livre-album comporte 600 documents et photographies concernant les familles, les activités et les fêtes des villages de Breil-sur-Roya, Saorge, Fontan, La Brigue, Tende et leurs hameaux.
Photo ancienne de la collection Oliviero
Cet ouvrage constitue une œuvre mémorielle unique pour sauvegarder le passé de la Vallée de la Roya, qui était jadis un axe de communication majeur entre la Provence et le Piémont. Et il permettra aux amoureux de cette belle région parfois injustement oubliée d’en retrouver désormais dans les bibliothèques le souvenir.
Si ce livre a été rendu possible, c’est grâce aux archives et aux collections personnelles de Monsieur Oliviero. Brocanteur à l’origine, il a collecté avec passion durant une quarantaine d’années les souvenirs de la vallée, parvenant à regrouper environ 15000 objets et 10000 documents, qu’il expose dans son Musée d’Art populaire à Tende.
Notons aussi que fin 2017, pour commémorer le soixante-dixième anniversaire du rattachement de Tende et La Brigue à la France, la ville de Menton a exposé 500 précieux documents de la collection d’Armand Oliviero, dont le travail a été couronné par la Médaille du Département en 2014.
Photo Nice-Matin de l'Exposition sur le rattachement
C’est donc par une neigeuse journée de janvier 2020 qu’avec mon cousin, nous nous sommes rendus à Tende pour rencontrer ce personnage emblématique de la Roya.
Très sympathique et éloquent, Monsieur Oliviero nous a fait visiter son musée et surtout découvrir d’anciens documents, photographies d’époque et cartes postales que nous avons examiné plusieurs heures avec le plus grand intérêt.
Souhaitons longue et heureuse vie à Monsieur Oliviero et à son œuvre…
On ne peut que rendre hommage à son travail de collectionneur hors du commun…
Et acheter vite le magnifique livre Souvenirs de la Roya avant qu'il ne soit épuisé...
La carte publicitaire de mon trisaïeul, Francesco Durero (1842.1906), marchand de bois à Tende, que j’ai pu acheter chez Monsieur Oliviero et dont je suis désormais l’heureuse propriétaire…
PS : Collectionneurs passionnés par la Vallée de la Roya, sachez que Monsieur Oliviero vend une partie de ses documents et cartes postales…
Ce n’est pas la première fois que je m’intéresse aux archives de Tende. Il y a trente ans, mon premier fils dans les bras, je m’étais rendue à Tende et en l’espace de deux heures, confiant mon bébé à mes parents qui se promenaient dans le bourg, j’avais pu facilement retrouver et faire photocopier les actes de naissance de mon arrière-grand-père, de son père et de son grand-père… A l’époque, la consultation des Archives en France était assez facile ; mais très rapidement, cette liberté a disparu, à cause, hélas, paraît-il, de l’incivilité de certaines personnes détériorant les documents. Puis, oh ! Merveille ! Grâce à Internet, les Archives municipales de France ont été mises en ligne depuis une dizaine d’années ! Et merci à ceux et celles qui les ont numérisées ! Car cela signifie qu’on peut, sans se déplacer, étudier les documents pendant des heures et même en pleine nuit ! C’est comme cela que j’ai consacré depuis septembre une soixantaine d’heures à lire les Archives de Tende en ligne et que je vais continuer car je ne suis « qu’au début »…
Naissance de Francesco Durero en 1842
Précisons que je ne suis ni historienne ni généalogiste ni sociologue ; je suis écrivaine, prof de Littérature ayant arrêté de travailler depuis juin, passionnée d’histoire et très attachée sentimentalement, par mes origines, à la cité de Tende ; il me manque, bien sûr, certaines connaissances théoriques que doivent avoir des spécialistes du sujet, j’ai seulement beaucoup de patience, voire de l’acharnement… Les conclusions que je tire ne prétendent en rien être « scientifiques »…
Quelques constatations générales sur les archives :
-Elles sont très longues à consulter car il faut attendre que la page se télécharge (une dizaine de secondes mais…), que la loupe se télécharge aussi, bref, quand le registre comporte 661 pages, la patience est nécessaire… Et il y a souvent deux personnes par page, voire cinq ou six dans les registres de naissance très anciens. Il faut donc tout étudier patiemment « à la loupe »… La principale qualité pour lire les archives est donc la persévérance ; dans un cahier de 177 pages, je n’ai pu trouver l’acte de naissance de mon lointain aïeul qu’à la page 174. Ouf !
-Il y a 96 rubriques dans les archives sur Tende, chacune comportant beaucoup de pages…
-Les archives en ligne vont de 1577 à 1935 mais il y a quelques manques comme pour les naissances entre 1766 et 1794 ou entre 1813 et 1828.
-Les registres avant la Révolution sont parfois très difficiles à lire, soit à cause de la calligraphie, soit en raison du langage employé, bas latin pour les registres de naissance-baptême ; dans ce cas, le nom de famille est mis à la forme au génitif , « fils de », avec une terminaison en « is » : Ghio devient Ghiis, Cacciardo devient Cacciardis, Durero devient Dureris ; soit en raison de la vieillesse du papier qui rend parfois la lecture malaisée voire impossible, l’encre étant en partie effacée. Pour le moment, j’ai pu remonter jusqu’en 1752 mais mes compétences risquent de ne pas suffire pour remonter plus haut…
-Entre 1794 et la fin du Premier Empire, suite aux événements historiques, les registres sont en français et les noms italiens ont été souvent francisés par la suppression du « o » final (exemple, Durero devient Durer, Mascarello devient Mascarel)
On voit ici la naissance en 1807 de Jean-Baptiste Durero, devenu Durer en période française...
Mais lors de son second mariage en 1843, avec Madeleine Operto, il se nomme Gianni Battista Durero, le registre est en italien...
-On rencontre des « mystères » et des énigmes ! Par exemple, Gianni Battista épouse en secondes noces Maddalena Operto en 1843 mais le premier enfant qu’il a eu avec elle, Francesco, est né en 1842 ! Bon, ils ont « fêté Pâques avant Rameaux », comme disait ma grand-mère mais pourquoi ne l’a-t-il pas épousée en 1842 ? Parce que, semble-t-il, il n’était pas encore veuf de sa première épouse, Teresa, dont je n’ai pas encore trouvé l’acte de décès pour vérifier la date mais qui a un dernier enfant avec lui en 1843 ! Mon imagination de romancière suppute des amours clandestines avec Maddalena avant les noces !… Les Tendasques auraient-ils été un peu Casanova ?
- Les renseignements donnés sur les sites de généalogie que l’on trouve sur Internet sont très précieux car ils publient des recherches effectuées par d’autres personnes sur les mêmes ancêtres mais parfois inexacts en ce qui concerne les dates, il faut aller vérifier par soi-même. Vous cherchez une personne supposée être née en 1800 mais en réalité, elle est née en 1807… (et donc vous avez ouvert toutes les pages entre 1800 et 1807 pour la trouver !)
Comment je procède ?
Je recherche tous les actes comportant mon nom de famille, je les copie, et ensuite, cela me permet de voir certains liens de parenté en dehors de ma lignée directe (Un puits sans fond…).
Quelques premières remarques provisoires sur le contenu des archives :
-Les registres montrent qu’à Tende, ce sont à peu près toujours les mêmes noms de famille, une centaine ( ?) qui reviennent. Et de génération en génération, les mêmes prénoms se répètent. La palme revient à Gianni Battista, Francesco et Antonio pour les garçons et pour les filles, Maddalena, Cattarina, Teresa… Heureusement que le nom des parents sur l’acte de naissance permet de différencier les personnes, et que, sur les actes de décès, l’employé a souvent ajouté « fils de » ou « fille de », sinon, quel embrouillaminis !
Un exemple de page de registre du XVIe siècle, ce n'est pas facile à déchiffrer...
-Ces liens de famille sont renforcés par le fait que les Tendasques prennent conjoint dans des familles elles-aussi liées par des liens identiques et de plus, dans lesquelles leurs ancêtres ont souvent déjà pris des époux et épouses. Le mariage endogamique semble majoritaire.
Exemple de mariages sur 4 générations de père en fils : 1 = Famille A+ Famille B ; 2= Famille A+ Famille C ; 3= Famille B + Famille A ; 4 = Famille A + Famille C
En ce qui me concerne, j’ai pu observer que sur 200 ans, ma famille élargie tisse des liens conjugaux avec environ 12 autres familles tendasques.
(La question qui fâche : vu la consanguinité, quelles étaient les maladies fréquentes à Tende ?)
Pages de 1752, en latin, avec la terminaison du nom en "is" (pour indiquer "fils de")
Ce qui fait que non seulement les personnes des familles portant le même nom paraissent de la même parentèle mais aussi, que de nombreuses familles portant des noms différents sont quand même cousines entre elles, même de façon lointaine, jusqu’aux années 1925 environ, date après laquelle de nombreux Tendasques s’établissent dans des villes de la Côte d’Azur et se marient « ailleurs » …
Suite quand j’en saurai plus, Amighi tendasci…
Et voilà le lien pour aller directement sur la liste des archives de Tende
En ce début de semaine de Toussaint et de Fête des Défunts, voilà une petite visite mémorielle dans le très célèbre cimetière du Château de Nice.
Si je lui ai attribué le qualificatif de « marin », c’est qu’il offre un imprenable panorama sur la baie de la ville et laisse entrevoir, entre les branches des arbres, le bleu de la mer.
Elevé en 1783 sur les ruines de la citadelle détruite par Louis XIV, il possède autour de 2800 tombes disposées en terrasses, dont certaines sont de véritables mausolées ; d’autres sont ornées de statues gigantesques dont les sculpteurs ont remporté huit Prix de Rome et qui permettent de le comparer au cimetière de Gênes.
Le mausolée Grosso, surmonté d'un ange gigantesque...
Un bel éphèbe appelé le "gardien des cendres"...
On y trouve beaucoup de sépultures de personnages historiques (Léon Gambetta, Emil Jellinek, fondateur de Mercedes…), célébrités du monde des arts (Alfred Van Cleef, joaillier, Gaston Leroux, écrivain, René Goscinny, auteur de bandes dessinées, Georges Lautner, cinéaste) ou Anglais qui ont fait la réputation de la Côte d’Azur. Notons que même dans certaines tombes récentes, les familles perpétuent la tradition de la statuaire.
Le mausolée Delfin symbolisant les étapes de la vie…
Des vers de Leconte de Lisle...
A côté se trouve le cimetière juif, dont l’entrée se caractérise par un cénotaphe à la mémoire des déportés.
« Cette urne contient des cendres de nos martyrs assassinés dans les chambres à gaz et les fours crématoires d’Auschwitz, Pologne »
La deuxième colonne grave dans le marbre le souvenir des horreurs de la guerre : « Cette urne contient du savon à la graisse humaine fabriqué par les Allemands du III e Reich avec les corps de nos frères déportés. »
Une stèle qui a attiré mon attention par le nom des Camondo, célèbre famille ottomane qui avait émigré en France au XIXe siècle (où leurs descendants ont connu un tragique destin, cent ans plus tard, lors de la Seconde Guerre mondiale, disparaissant tous à Auschwitz…) et dont plusieurs monuments perpétuent encore le souvenir à Istanbul, comme l’Escalier Camondo, l’Immeuble Camondo ou le mausolée d’Abraham Camondo...
Je finirai par quelques vers de Baudelaire enjoignant à ne pas oublier les défunts :
Les morts, les pauvres morts, ont de grandes douleurs, Et quand Octobre souffle, émondeur des vieux arbres, Son vent mélancolique à l'entour de leurs marbres, Certes, ils doivent trouver les vivants bien ingrats, A dormir, comme ils font, chaudement dans leurs draps, Tandis que, dévorés de noires songeries, Sans compagnon de lit, sans bonnes causeries, Vieux squelettes gelés travaillés par le ver, Ils sentent s'égoutter les neiges de l'hiver Et le siècle couler, sans qu'amis ni famille Remplacent les lambeaux qui pendent à leur grille...
Les lecteurs et lectrices qui suivent mon blog depuis longtemps savent qu’il y a une cité à laquelle je suis particulièrement attachée, c’est celle de Tende, au bout de la vallée de la Roya.
On pourra se demander par quel cheminement quelqu’un qui se définit comme « écrivaine d’Istanbul » accorde tellement d’importance à Tende. La raison ? C’est de là que viennent mes ancêtres paternels et chaque promenade dans le cimetière, où le nom des « Durero » apparaît sur une multitude de tombes, me rappelle que je n’ai pas tort d’accorder à cette ville une place exceptionnelle dans mon cœur.
Comme je collectionne les cartes postales anciennes de ma cité fétiche, j’ai décidé d’en mettre quelques unes sur mon blog, pour ceux et celles, qui, comme moi, aiment Tende…
Appelée aussi « Corniche d’Or », en raison de ses grandioses paysages, la Corniche de l’Estérel envoûte par ses rochers de porphyre rouge plongeant de façon abrupte dans la mer.
Ce littoral de la Côte d’Azur, entre Théoule sur mer et Saint-Raphaël, moins peuplé que la portion s’étendant entre Cannes et Nice, offre des paysages sublimes ayant parfois conservé un caractère sauvage, sans doute à cause de la difficulté d’accès au rivage, souvent bordé de petites falaises de rochers rouges. Mais les amoureux de la mer y trouveront des calanques de rêve…
Une plage aux alentours d'Agay
Se prendre pour Robinson au milieu des rochers....
Quand on pense à la célèbre Côte d’Azur, les premières choses qui viennent à l’esprit sont les plages et les bains de mer.
Pourtant, pour moi qui suis native de Cannes, c’est en hiver et au printemps que j’apprécie le plus les paysages et la vie de mon pays natal.
Qu’est-ce qui me plaît le plus en cette saison ? Parmi tout ce que j’aime, j’ai choisi aujourd’hui de vous présenter une des plus originales manifestations de la saison : La Fête des citrons à Menton.
Menton, située entre la Principauté de Monaco et la frontière italienne, est une des plus jolies villes de la Côte. Son charme principal est d’avoir conservé son authenticité, en préservant son architecture de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, contrairement à d’autres villes défigurées par le béton. Ses ruelles débordantes de vies, ses placettes bordées de petits restaurants, ses magasins d’artisanat font qu’une balade à Menton peut vous occuper une journée entière.
La plus grande originalité de cette cité qui bénéficie d’un micro climat, est d’être appelée la « capitale du citron ». C’est là que vous pourrez vous procurer savons parfumés, eaux de Cologne, confiseries, confitures, biscuits, liqueur, le fameux « Limoncello » et bien sûr, tout à base de ce fruit qui fait la fierté de la ville, le Citron de Menton, qui ne mérite son appellation que s’il est cultivé à moins de sept kilomètres de la mer.
Sa particularité est d’être très juteux, très parfumé, peu acide, sans aucune amertume et quatre fois plus gorgé de sucre que les autres citrons. Et pour mettre en valeur ce fruit qui a tant apporté à la prospérité de la ville, on célèbre chaque année la Fête du Citron, qui consiste à décorer le plus grand jardin public avec des maquettes géantes habillées d’oranges, mandarines et citrons.
Comment réalise-t-on ces décors géants ? On fabrique d’abord une armature en fer et les agrumes sont ensuite attachés sur le grillage avec des élastiques, afin de ne pas être troués, car ils seront vendus à bas prix après la fin de la fête pour réaliser des confitures.
Il ne faut pas moins de douze mois de préparatifs puis 120 tonnes de fruits et un million d’élastiques pour construire ces extraordinaires maquettes !
Sans parler de toutes les personnes ayant passé des heures à attacher les fruits avec les élastiques !
La Fête des citrons, un enchantement renouvelé chaque année !
Fichée dans une falaise rocheuse du Var, la Sainte Baume ou grotte de Marie-Madeleine, est un endroit magique : lieu de pèlerinage sacré, site historique et trésor naturel auquel on accède par un large chemin ponctué d’oratoires, en cheminant à travers une magnifique forêt d’arbres séculaires, considérée comme sacrée depuis l’Antiquité.
La légende raconte que Marie-Madeleine, après la crucifixion, aurait fui dans une barque, puis aurait abordé en Provence aux Saintes Maries de la mer, aurait évangélisé la région et enfin, serait venue passer les trente dernières années de sa vie dans la grotte, devenue depuis le Moyen-âge un lieu de pèlerinage où vinrent se recueillir de nombreux rois , dont Saint Louis, François Ier et Louis XIV.
Au XIIIe siècle, Charles II d’Anjou découvrit un tombeau qu’il estima être celui de la sainte et qu’il plaça dans la basilique de Saint Maximin. Je ne me prononcerai pas sur la véracité de l’histoire, puisqu’une autre version dit que Marie-Madeleine a été enterrée à Ephèse, dans la Caverne des Sept Dormants.
J'ai eu la chance de me rendre à la grotte un matin d'hiver, lorsque rien ne trouble la quiétude du lieu, lorsque les herbes s’habillent de la blancheur du givre et que les arbres à demi dénudés dressent leurs silhouettes fantomatiques dans la brume.
L’ascension jusqu’à la grotte dure entre une quarantaine de minutes et une heure, en fonction de votre rythme de marche.
Départ sous deux arbres historiques ; le sol est parsemé de givre.
La fontaine de Nans pour se désaltérer.
L’ascension se termine par des marches.
Une représentation de la crucifixion avec Marie-Madeleine, à l’entrée du site.
L’entrée de la grotte, aménagée en chapelle.
En descendant des marches, on accède au fin fond de la caverne, où se trouve une autre statue de Marie- Madeleine.
Nous terminons notre périple par une visite de l’extraordinaire basilique de Saint Maximin.
Dans la crypte, le reliquaire de Marie-Madeleine (au milieu, en haut, on distingue un crâne)
Que vous soyez croyant ou pas, que vous considériez cette visite comme un pèlerinage ou une simple promenade, la grotte de la Sainte Baume ne manquera pas de vous envoûter.
« Il n’est pas d’objet plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus
ténébreux, plus éblouissant qu’une fenêtre éclairée d’une chandelle », disait Charles Baudelaire.
Les fenêtres qui m’ont fait rêver sont des fenêtres d’été, arrosées de soleil, parfois à demi
fermées pour se garder de la chaleur, parfois noyées dans une apaisante verdure ou carrément grand ouvertes pour se gorger des rayons de juillet.
Cannes : les fenêtres
de la gare des autobus, avec leur trompe l’œil…
Antibes : quand la fenêtre se transforme en jardin...
Ou se pare d’un décor naïf…
Grasse : la poésie costume les vieux murs…
Saint-Tropez : le blanc immaculé du linge, comme au temps de nos grands-mères…
Ou les volets jouant les filles de l’air…
Ephèse : les fenêtres fantômes de la bibliothèque de
Celsius
Ou les vitraux mystiques de la mosquée d’Isa Bey...
Ou les niches catacombes de la caverne des Sept Dormants...
Ou les sobres ouvertures de la maison de la Vierge Marie, commémorant la Dormition de celle
que les Tucs nomment "Meriem Ana"...
Et les fenêtres de Selcuk, ouvertes sur le passé de plusieurs
civilisations...
Rhodes : les meurtrières des chevaliers…
Santorini : des lucarnes faiseuses d’ombre pour nuancer le bleu et le blanc…
Mykonos : les fenêtres dégingandées de la Petite Venise…
Ou la magie du bleu...
Ou un balcon pour Roméo…
Et enfin, une fenêtre qui n’est pas la plus pittoresque mais que j’aime plus que les
autres…
:
Bienvenue sur le blog de Gisèle, écrivaine vivant à Istanbul. Complément du site www.giseleistanbul.com, ce blog est destiné à faire partager, par des articles, reportages, extraits de romans ou autres types de textes, mon amour de la ville d’Istanbul, de la Turquie ou d'ailleurs...
La Trilogie d'Istanbul : Fenêtres d’Istanbul, Grimoire d’Istanbul, Secrets d’Istanbul. La Sultane Mahpéri, Mes Istamboulines, Janus Istanbul (avec Erol Köseoglu), Sultane Gurdju Soleil du Lion.
Contributions : Un roman turc de Claude Farrère, Le Jardin fermé, Un Drame à Constantinople...
Livres de Gisèle Durero-Köseoglu
2003 : La Trilogie d’Istanbul I, Fenêtres d’Istanbul.
2006 : La Trilogie d’Istanbul II, Grimoire d’Istanbul.
2009 : La Trilogie d’Istanbul II, Secrets d’Istanbul.
2004 : La Sultane Mahpéri, Dynasties de Turquie médiévale I.
2010 : Mes Istamboulines, Récits, essais, nouvelles.
2012 : Janus Istanbul, pièce de théâtre musical, livre et CD d’Erol Köseoglu.
2013 : Gisèle Durero-Köseoglu présente un roman turc de Claude Farrère, L’Homme qui assassina, roman de Farrère et analyse.
2015 : Parution février: Sultane Gurdju Soleil du Lion, Dynasties de Turquie médiévale II.