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22 novembre 2020 7 22 /11 /novembre /2020 12:18

MES LIVRES

La trilogie d’Istanbul

 

La Trilogie d’Istanbul est une somme romanesque se déroulant à Istanbul entre 1985 et 2008.

 

 

Ecrivaine française d'Istanbul, Gisèle Durero-Koseoglu

Fenêtres d’Istanbul, (GiTa Yayınları, 2003) : Dans une rue enneigée d’Istanbul, Brave, l’épicier, observe les fenêtres de l’immeuble d’en face dont il connaît tous les occupants. C’est alors qu’apparaît le Tambour du Ramadan, un va-nu-pieds aux allures de Pacha… Une fiction sur l’Istanbul de la fin du XXe siècle, déchiré entre modernisme et traditions, avec son foisonnement baroque, ses paradoxes dans la condition des femmes, son incroyable diversité, sa mosaïque de croyances... Un conte moderne, à la fois réaliste et poétique, loin des stéréotypes sur la Turquie.

Grimoire d’Istanbul, (GiTa Yayınları, 2006) : Alice, franco-turque de 35 ans, prisonnière d’un passé qui la hante, regagne Istanbul, sa ville natale. Sa mission : remplacer un archéologue assassiné dans d’étranges circonstances. Dès lors, sa route va croiser celle de plusieurs personnages, tous en quête, pour des mobiles différents, d’un manuscrit ancien… Un roman d’aventures entraînant le lecteur sur les sites de Turquie témoins des débuts du christianisme ; un roman psychologique sur la complexité des sentiments et du désir, sur les fantômes du passé ; une réflexion éthique sur la tentation...

Secrets d’Istanbul, (GiTa Yayınları, 2009) : Alice trouve un jour dans un sac de voyage un mystérieux carnet qui va bouleverser son existence. Cette découverte marque le début d’une enquête où secrets de famille et tabous voleront en éclats… Un roman  mettant en scène des héros torturés par un secret de famille… Leur quête de la vérité et de l’amour les contraindra à fouiller le passé pour élucider les mystères liés à leurs ancêtres, sur les traces de cinq personnages historiques connus pour avoir échafaudé des “châteaux en Turquie” : un soi-disant messie, un illustre poète français, un bâtisseur de phares, un peintre de la cour ottomane…

Ecrivaine française d'Istanbul, Gisèle Durero-Koseoglu

Deux romans historiques sur la Turquie du moyen-âge

Les deux romans La Sultane Mahpéri et Sultane Gurdju Soleil du Lion constituent les deux tomes de la suite romanesque « Dynasties de Turquie médiévale ». Ils se passent au XIIIe siècle à l’époque des Seldjoukides d’Anatolie et mettent en scène deux personnages historiques célèbres, la sultane Mahpéri et la sultane Gurdju.

La Sultane Mahpéri, (GiTa Yayınları, 2004) : Ce roman, fruit de longues années de travail, fait revivre quelques grands personnages historiques du Moyen Age turc : Alaeddin Keykubad, sultan prestigieux, infatigable bâtisseur, amoureux des arts et des lettres ; la princesse de Candélore, plus connue sous le nom de Sultane Mahpéri ; Saadeddin Köpek, architecte du palais de Kubad Abad ; le « Sultan des Savants, » père du célèbre poète Mewlânâ… Amour, haine, jalousie, ambition, intrigues, goût du pouvoir, les passions inassouvies conduisent à la violence et au crime...

Sultane Gurdju Soleil du Lion (GiTa Yayinlari d’Istanbul et Ataturquie, Paris, 2015) : A la mort de son époux, la sultane Mahpéri engage une lutte sans merci contre le redoutable vizir Kopek, pour fortifier le pouvoir de son fils, Giyaseddin. Lorsque le jeune sultan épouse la princesse géorgienne Tamara, désormais appelée Sultane Gurdju, un calme précaire s’installe. Mais d’effroyables dangers surgissent et vont précipiter l’Empire de Roum dans  le chaos : la rébellion du derviche Baba Resul, les complots, l’attaque des Mongols… Ce deuxième tome des « Dynasties de Turquie médiévale » présente une autre héroïne inoubliable du XIIIe siècle turc, Sultane Gurdju, disciple du grand mystique Mevlânâ…

 

Ecrivaine française d'Istanbul, Gisèle Durero-Koseoglu

 Mes Istamboulines

Mes Istamboulines, (GiTa Yayınları, 2010), est un recueil d’essais, récits et nouvelles de A à Z, entièrement illustré par d’anciennes cartes postales sur la ville d’Istanbul. « Un jour, j’ai découvert une ville qui m’émerveillait, me fascinait et parfois me chagrinait. Il s’est établi une correspondance parfaite entre ma sensibilité profonde et cette mégapole baignant dans l’eau, pétrie de souvenirs de toutes les cultures, constituée d’une mosaïque de gens différents. C’est la ville qui m’inspire en tant qu’écrivain. Je la ressens comme « ma » ville. Ce livre est le fruit de mes étonnements, de mes doutes et de mes bonheurs. Le miroir de l’Istanbul de Gisèle, stambouliote d’adoption. »

 

Ecrivaine française d'Istanbul, Gisèle Durero-Koseoglu

Janus Istanbul, théâtre musical, livre avec CD, musique et interprétation des chansons : Erol Köseoglu, (GiTa Yayınları, 2011)

Janus, le dieu aux deux visages, s’ennuie, les humains l’ont oublié. Jusqu’au jour où s’installe dans la maison construite sur les ruines de son temple, un jeune couple mixte, Chloé et Hakan. Voilà de quoi redonner de l’énergie, mais aussi des tourments, à ce gardien de la diversité. Car une nouvelle mission va lui incomber : aider Petit Janus, l’enfant du couple, à assumer la richesse de ses origines différentes. Mêlant satire et poésie, drame et comique, la pièce de théâtre musical, Janus Istanbul, soutenue par les compositions d’Erol Köseoglu, pose le problème de l’identité dans le mélange des cultures, de la tolérance et de l’acceptation des différences. Mais en musique…

Ecrivaine française d'Istanbul, Gisèle Durero-Koseoglu

Gisèle Durero-Köseoglu présente un roman turc de Claude Farrère, L’Homme qui assassina, Roman et analyse. Edition Aksel Köseoglu  (GiTa Yayınları, 2013)

 

L’Homme qui assassina, chef-d’œuvre turc de Claude Farrère, publié en 1907, est un roman de l’ombre. La ville d’Istanbul ensorcelle sur-le-champ Renaud de Sévigné et va définitivement bouleverser sa vie. Jusqu’où cet attaché militaire près l’Ambassade de France en Turquie va-t-il s’égarer, en compagnie de l’envoûtante Lady Falkland, dans la magie du vieux Stamboul ?

Le livre, entremêlant histoire d’amour, roman d’espionnage, intrigue policière et récit exotique, met en scène un univers romanesque inquiétant, évoqué avec passion par Claude Farrère, celui de la ville d’Istanbul dans les derniers fastes de l’Empire ottoman …  Un roman culte pour les amoureux de l’Istanbul de Jadis…

 

 La Côte d’Azur, guide touristique en turc, édition Aksel Köseoglu  (GiTa Yayınları, 2018) : Ce guide de voyage en turc sur la Côte d’Azur a été écrit spécialement pour les voyageurs venus de Turquie à qui nous faisons partager notre longue expérience de cette région : moi parce que j’en suis native et m’y suis beaucoup promenée et Taceddin Koseoglu parce qu’il la visite depuis plus de trente ans…

 

 

 

Ecrivaine française d'Istanbul, Gisèle Durero-Koseoglu
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13 février 2020 4 13 /02 /février /2020 10:53
Livres sur Istanbul et la Turquie : Gisèle Durero-Köseoglu

« Je n’écris pas seulement pour mes lecteurs et lectrices. J’écris pour les disparus, pour ceux qui ont écrit avant moi ; j’écris pour les murs et les pierres, pour la mémoire gravée dans les strates de la ville ; j’écris pour tous les écrivains d’Istanbul ; j’écris pour les amoureux de l’Istanbul de demain… »

La Trilogie d’Istanbul :

Fenêtres d’Istanbul 

Grimoire d’Istanbul 

Secrets d’Istanbul 

 

La Sultane Mahpéri

Sultane Gurdju Soleil du Lion

 

Mes Istamboulines

Janus Istanbul

Livres sur Istanbul et la Turquie : Gisèle Durero-Köseoglu
Livres sur Istanbul et la Turquie : Gisèle Durero-Köseoglu

Mes livres sur Internet

http://www.gitayayinlari.com/fr/

Livres sur Istanbul et la Turquie : Gisèle Durero-Köseoglu
Livres sur Istanbul et la Turquie : Gisèle Durero-Köseoglu

Editions franco-turques GiTa Yayinlari d’Istanbul

http://www.gitayayinlari.com/fr/

 

Mon autre blog : Littérature au Firmament

https://giselelitterature.blogspot.com/

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20 juin 2019 4 20 /06 /juin /2019 14:06

La collection « Istanbul de Jadis » des Editions franco-turques GiTa Yayinlari d’Istanbul, dirigée par Aksel Köseoglu, a pour vocation de rééditer en français d’anciennes œuvres de la littérature francophone portant sur la ville d’Istanbul et de les traduire en turc. Son but ? Ressusciter de beaux livres un peu tombés dans l’oubli pour les faire connaître aux amoureux de la ville d’Istanbul.

En rééditant dans notre collection « Istanbul de Jadis » ces livres injustement tombés dans l’oubli et en les publiant aussi en turc, nous sommes fiers d’apporter notre contribution non seulement à l’histoire des femmes turques mais aussi à la littérature française ou francophone… (Aksel Köseoglu)

 

Le Jardin fermé, de Marc Hélys, paru en 1908, rééditions GiTa 2011 et 2019

Deux classiques sur les derniers harems ottomans : Le Jardin fermé et Haremlik, édition Aksel Köseoglu, GiTa

Ecrivaine, journaliste, voyageuse intrépide, Marie Léra publie en 1908 sous le pseudonyme de Marc Hélys, Le Jardin fermé, recueil de nouvelles sur les harems d’Istanbul. Un livre passionnant, fourmillant d’anecdotes drôles ou poignantes, qui remet en question, avec humour ou compassion, nombre de préjugés sur le harem et la condition des femmes turques dans les dernières années de l’Empire ottoman.

En effet, contrairement à beaucoup de voyageurs qui parlent des harems sans jamais y avoir pénétré, Marc Hélys, lors de ses trois séjours à Istanbul en 1901, 1904 et 1905, partage le quotidien de deux jeunes femmes, Nouryé et Zennour et s’introduit par leur entremise dans toutes les demeures de leur entourage. Elle observe, s’extasie ou s’indigne selon les jours, converse avec les femmes ottomanes et met sa plume au service des débats idéologiques qui les animent.

Marc Hélys, qui s’était déjà fait l’écho des revendications féminines en fournissant à Pierre Loti le matériau de son roman Les Désenchantées (1906) nous livre, avec Le Jardin fermé, un témoignage exceptionnel sur les « Scènes de la vie féminine en Turquie ».

 

Haremlik, quelques pages de la vie des femmes turques, de Demetra Vaka-Brown, paru en 1909, réédition GiTa juin 2019

Deux classiques sur les derniers harems ottomans : Le Jardin fermé et Haremlik, édition Aksel Köseoglu, GiTa

En 1901, après six ans aux Etats-Unis, la journaliste et écrivaine Demetra Vaka-Brown regagne Istanbul, sa ville natale, encore nommée « Constantinople », avec l’intention d’étudier la condition des femmes ottomanes dans les harems et de vérifier si les préjugés des Américains les décrivant comme  « de malheureuses créatures vivant en esclavage pour les vils désirs des hommes », ont un fondement. Elle va donc se rendre dans plusieurs demeures pour rencontrer des femmes menant encore un mode de vie traditionnel.

Témoignage authentique d’une narratrice partagée entre sa fascination de l’Orient et son attirance pour le modernisme, le récit autobiographique Haremlik, quelques pages de la vie des femmes turques, offre un précieux document sur les interrogations multiples suscitées par une nouvelle définition de la condition des femmes au début du XXe siècle…

 

 

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20 mars 2019 3 20 /03 /mars /2019 19:06

L’Association culturelle France-Turquie avait invité ce soir Mario Levi à parler de son travail d’écrivain. Ce fut l’occasion d’une très intéressante rencontre avec cet écrivain dont les livres sont désormais traduits en 34 langues.

Conférence de l'écrivain Mario Levi à l'Association culturelle France-Turquie

L’importance de la langue française dans sa vie

Né en 1957 à Istanbul, Mario Levi explique que s’il appartenait à une famille modeste, la francophonie occupait cependant une place importante dans son entourage, en particulier chez ses grands-parents paternels, francophones et francophiles ; sa grand-mère lui apprend le français parlé lorsqu’il est enfant, et il complète son éducation au Lycée français Saint-Michel. Notons que sa grand-mère maternelle lui récitait des poèmes de Lamartine ou d’Hugo.

Sa vocation d’écrivain

Mario Levi est persuadé qu’il existe un lien entre sa destinée et le fait d’être devenu écrivain. En effet, son rêve était de devenir médecin ; mais les examens d’entrée à l’université de médecine étant essentiellement basés sur les mathématiques, il échoue et entre en philologie française ; c’est alors l’occasion pour lui, grâce à l’aide de professeurs dont il admire le savoir, d’approfondir sa connaissance de la littérature française, dont, selon ses propres mots, « il tombe amoureux ».

Conférence de l'écrivain Mario Levi à l'Association culturelle France-Turquie

Ses sources d’inspiration

Il s’est alors posé la question des sujets sur lesquels il devait écrire ; et constatant que de nombreux essayistes écrivaient sur les minoritaires de Turquie, il se rend compte qu’il dispose d’un « savoir vécu » sur ce sujet et qu’il pourra apporter « une autre voix » à la littérature turque. Nedim Gürsel a d’ailleurs dit de lui qu’il était le premier écrivain à revendiquer son identité juive dans la littérature turque.

En outre, Mario Levi précise que les personnages qui l’intéressent sont ceux qui ont des difficultés d’adaptation dans la société ; il est devenu sans l’avoir voulu le porte-parole d'une certaine marginalité.

Au sujet des prix littéraires

Mario Levi a reçu des prix littéraires mais cela lui semble peu important ; pour lui, pouvoir terminer un livre est un prix en soi. Et il ajoute que toucher le cœur d’un lecteur inconnu qui le remercie pour ce qu’il a écrit équivaut à recevoir un prix.  

Et maintenant ?

L’année 2017 a constitué un tournant dans sa carrière car il voulait écrire quelque chose de différent sur sa ville fétiche. Il a donc décidé d’entreprendre une série de 7 livres, une sorte d’Heptaméron sur 7 quartiers d’Istanbul, dont chaque roman se passe en une seule journée : le premier tome, consacré au quartier de Kadikoy, vient de paraître en Turquie.

Sa conclusion : il a encore besoin de trente années pour mener à bien ses projets d’écriture !

 

Conférence de l'écrivain Mario Levi à l'Association culturelle France-Turquie
Conférence de l'écrivain Mario Levi à l'Association culturelle France-Turquie
Conférence de l'écrivain Mario Levi à l'Association culturelle France-Turquie
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17 octobre 2017 2 17 /10 /octobre /2017 19:04

Aujourd’hui, 17 octobre 2017, fut un jour marqué d’une pierre blanche : car nous avons eu la chance de recevoir la visite, dans notre lycée, de la plus célèbre écrivaine turque, Ayse Kulin.

Par sa grâce naturelle, sa gentillesse, sa modestie et la passion avec laquelle elle parle de l’écriture, Ayse Kulin a captivé l’auditoire composé d’adolescents. Son charisme a charmé, au sens propre, l’assemblée.

Pour les lecteurs passionnés de littérature, voilà donc le compte-rendu de la causerie.

Rencontre avec Ayse Kulin : passion et émotion

Quand a-t-elle commencé à écrire ?

Elle a écrit très tôt mais elle ne parvenait pas à se faire publier. C’est avec le roman Son nom, Aylin qu’elle est devenue soudain célèbre, remportant alors plusieurs prix littéraires.

Deux citations d’Ayse Kulin

«J’ai été «crée pour être écrivaine, c’est pour cela que j’écris »…

(Traduction de « Yazmak uzere tasarlandim onun için yaziyorum » »

« J’écris au fil de la vie qui passe »

(Traduction de « Hayat akarkin yaziyorum)

Comment et où écrit-elle ?

Elle écrit partout, à la maison, à l’extérieur, en voyage. Elle explique qu’elle a appris à écrire même au milieu du bruit, dans le bus, le métro, dans la cuisine, en préparant le repas. Dans les transports en commun, elle observe les autres. Elle ne se déplace jamais sans son ordinateur, mettant à profit le plus petit laps de temps pour écrire.

Rencontre avec Ayse Kulin : passion et émotion

Quels conseils donnerait-elle à un écrivain en herbe ?

-Beaucoup lire

-Etre un bon observateur

-Tenir un journal pas seulement des faits mais surtout des sentiments ressentis à l’égard de ces faits

Combien de temps met-elle pour écrire un livre ?

Elle a l’avantage d’écrire très vite, elle met un an en moyenne pour composer un roman (elle n’a pas d’autres ressources que l’écriture). Mais le livre Sevdalinka, qui imposait de nombreuses recherches historiques, lui a demandé un temps de travail plus long. Elle explique qu’elle pleurait en lisant les documents qui lui ont servi à écrire le roman. D’ailleurs, elle considère son voyage en Bosnie-Herzégovine, où elle a recueilli des témoignages bouleversants sur les horreurs perpétrées pendant la guerre de l’ex-Yougoslavie, comme un des tournants de son existence, car elle a été déçue par l’absence de réaction des Européens face à la barbarie. Cet épisode de la causerie fut particulièrement émouvant, certains avaient les larmes aux yeux lorsque l’écrivaine évoqua  cette « blessure qui saigne encore »…

Rencontre avec Ayse Kulin : passion et émotion

« Le livre est une leçon de vie »

Ayse Kulin raconte une anecdote intéressante : un jour qu’elle se trouvait à la fenêtre, chez sa mère, elle a vu un pauvre hère en train de fouiller les poubelles, elle s’est mise en colère car il salissait le trottoir et elle l’a morigéné. Puis, après une invitation sur un plateau de télévision avec l’écrivaine Nalan Turkeli,  elle s’est plongée dans la lecture du livre Etre une femme dans un bidonville (Varosta kadin olmak), a découvert les rudes conditions d’existence de ceux qui vivent en triant les ordures de la ville et a eu honte de sa colère contre le miséreux. « Ce livre a constitué un point de non-retour. Maintenant, c’est contre ce système qui force les gens à fouiller les poubelles que je m’indigne », précise-t-elle.

Les livres qu’elle est le plus heureuse d’avoir écrit ?

Ce sont les romans Türkan et Le Pont (Köprü)

Türkan est un roman consacré à la célèbre doctoresse Türkan Saylan. Spécialiste de dermatologie, elle s’est consacrée au traitement des lépreux, jusqu’à parvenir à éradiquer la maladie. Puis, elle a crée une fondation, « Kardelen », soit, « Le Perce-Neige », pour faire étudier les filles des milieux défavorisés…

L’absence de pont sur l’Euphrate, empêchant d’acheminer à temps les blessés ou les femmes sur le point d’accoucher, accablait les habitants d’une région déshéritée… Le Pont raconte comment ils sont parvenus, à l’aide du préfet, à construire sur le fleuve le pont qui leur sauva la vie…

Au sujet du roman Füreyya…

Ce livre raconte la chute de l’Empire ottoman et les débuts de la république à travers la destinée d’une femme, la grande céramiste turque Füreyya…

Au sujet de « Dernier train pour Istanbul » (Nefes Nefese)

C’est en constatant que des Israéliens venaient assister aux obsèques d’anciens diplomates turcs en poste en France durant la Seconde Guerre mondiale qu’Ayse Kulin a découvert l’action qu’ils avaient menée pour sauver des Juifs de la déportation.

(voir à ce sujet mon article « Dernier train pour Istanbul ou le suspense à bout de souffle » https://giselelitterature.blogspot.com.tr/2017/10/ayse-kulin-dernier-train-pour-istanbul.html

http://gisele.ecrivain.istanbul.over-blog.com/2017/10/ayse-kulin.dernier-train-pour-istanbul-ou-le-suspense-a-bout-de-souffle.html)

Un jour de pluie, alors qu’Ayse Kulin se rendait au Musée du Judaïsme d’Istanbul pour consulter les archives, il se mit à pleuvoir à seaux. C’est alors qu’elle fit connaissance avec une dame qui s’était réfugiée là pour échapper à l’averse ; or, il se trouve que cette dernière avait justement fait partie des passagers du dernier train pour Istanbul… Il y eut en réalité trois wagons qui en l’espace de deux mois, conduisirent à Istanbul 300 familles juives de France. Au passage, Ayse Kulin a rappelé aussi l’action de Monseigneur Roncalli (futur pape Jean XXIII), qui, en poste à Istanbul, fabriqua de faux certificats de baptême qu’il fit acheminer en France et en Allemagne par la valise diplomatique des consuls de Turquie…

« Le livre nous ouvre les portes d’un monde que nous ne connaissons pas. Dans chaque livre, il y a quelque chose qui va nous toucher. La lecture des romans développe notre faculté d’empathie.  Les livres nous rendent meilleurs car, sans nous en rendre compte, nous engrangeons des connaissances. Il faut lire en ouvrant son cœur… »

 

Le dernier roman d’Ayse Kulin s’intitule Kanadı Kırık Kuşlar, soit, Les Oiseaux aux ailes brisées…

 
Rencontre avec Ayse Kulin : passion et émotion
Rencontre avec Ayse Kulin : passion et émotion
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9 août 2017 3 09 /08 /août /2017 19:00

Les amoureux du dépaysement et des sites historiques peuvent venir passer d’inoubliables vacances à Istanbul.

Le palais de Topkapi, photo Internet, merci à l'auteur

Le palais de Topkapi, photo Internet, merci à l'auteur

En ce qui me concerne, j’y suis venue pour une semaine et j’y habite depuis trois décennies ! Tel pourrait être le résumé de mon histoire d’amour avec Istanbul. Cette ville, dont le nom a jadis fait rêver des générations de voyageurs en Orient, est surprenante, époustouflante.

Vacances de rêve ? Où ? A Istanbul !

Que trouve-t-on à Istanbul ? Tout !

Vacances de rêve ? Où ? A Istanbul !

Un cadre naturel d’une exceptionnelle beauté, où quelques minutes de marche suffisent pour gagner les rives du Bosphore séparant la cité entre Europe et Asie et se laisser griser par l’incessant ballet des  bateaux sillonnant le détroit et par les cris des goélands.

La forteresse de Rumeli Hisari, construite par Mehmet le Conquérant

La forteresse de Rumeli Hisari, construite par Mehmet le Conquérant

La diversité de son patrimoine culturel et de ses habitants. La ville, après avoir été, dans l’Antiquité, la Nouvelle Rome, est devenue avec les Byzantins la capitale de la chrétienté, puis, sous les Ottomans, celle de l’Islam ; elle a de plus, au fil des siècles, accueilli de nombreux émigrés. Si bien chaque parcelle de la cité conserve les traces de toutes les civilisations dont elle a été le berceau, de toutes les cultures différentes qui y ont fusionné pour constituer une mosaïque géante à mon avis unique au monde.

Sainte-Sophie, photo Internet, merci à l'auteur

Sainte-Sophie, photo Internet, merci à l'auteur

Les découvertes archéologiques n’en finissent jamais, les traces du passé le plus lointain côtoient les gratte-ciel, la tradition coexiste avec le modernisme le plus effréné. 

Entrée du palais de Topkapi

Entrée du palais de Topkapi

Un des kiosques du palais de Topkapi

Un des kiosques du palais de Topkapi

Istanbul est aussi un paradis des emplettes…

Le quartier d'Eminonu, avec ses marchandises à des prix imbattables, y compris une robe de sultane...

Le quartier d'Eminonu, avec ses marchandises à des prix imbattables, y compris une robe de sultane...

Pour la gastronomie, les poissons d'Istanbul...

Pour la gastronomie, les poissons d'Istanbul...

Voulez-vous des loukoums ?

Voulez-vous des loukoums ?

Vacances de rêve ? Où ? A Istanbul !

Toutes ces incomparables richesses font d’Istanbul une ville inoubliable dont la magie enchantera longtemps vos souvenirs.

Le festival des tulipes en avril...

Le festival des tulipes en avril...

Des talismans porte-bonheur...

Des talismans porte-bonheur...

C’est décidé ? Vous venez ?

La fameuse tour de Léandre... Vous pouvez aller y boire un thé en bateau...

La fameuse tour de Léandre... Vous pouvez aller y boire un thé en bateau...

Notez que chaque jour des vols de THY effectuent l’aller retour entre Istanbul et Nice, Bordeaux, Lyon , Paris, Marseille et Toulouse.

Vacances de rêve ? Où ? A Istanbul !

Alors, ça y est, vous avez acheté votre billet d’avion ?

Vacances de rêve ? Où ? A Istanbul !

Si vous souhaitez lire sur Istanbul, sachez que la plupart de mes livres se passent dans cette ville ou y sont consacrés, par exemple : 

Mes Istamboulines

Vacances de rêve ? Où ? A Istanbul !
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12 novembre 2016 6 12 /11 /novembre /2016 20:10

Salon 2/2602, Foire du livre d'Istanbul, Kitap Fuarı, 13-18.

Dédicace Gisèle Durero-Koseoglu, Imza günü, samedi cumartesi  12/11
Dédicace Gisèle Durero-Koseoglu, Imza günü, samedi cumartesi  12/11
Dédicace Gisèle Durero-Koseoglu, Imza günü, samedi cumartesi  12/11
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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 10:53

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La plus belle anecdote du jour :

Dès mon arrivée ce matin, un amateur de livres, portant déjà à la main un paquet contenant plusieurs ouvrages, se présente au stand des Editions Gita, achète mes livres et me les fait dédicacer. En partant, il demande à la vendeuse si elle peut garder ses paquets car il veut se promener dans la foire.

Nous nous attendions à le voir revenir une ou deux heures plus tard. Eh bien non ! Ce n’est que vers la fin de la journée qu’il revient, chargé d’une multitude de sacs en plastique remplis de livres.

En lui rendant ses paquets, la vendeuse lui dit en plaisantant : « Vous avez fait beaucoup d’achats, ça va être difficile de marcher avec tous ces livres »

Sa réponse : «  C’est une belle torture que de porter des livres…. »

 

 

Ma nouvelle carte de visite offerte par les Editions GiTa :

 

g-sele-carte-visite.jpg

 

L'écrivain voyageur Bülent Demirdurak dédicaçant ses livres au stand des Edtions GiTa

 

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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 21:00
Fenêtres d’Istanbul, 2003, de Gisèle Durero : le héros qui marche dans la nuit

La Trilogie d’Istanbul I : Fenêtres d’Istanbul

La Trilogie d’Istanbul est une somme romanesque se déroulant à Istanbul entre 1985 et 2009. Elle comporte Fenêtres d’Istanbul, (GiTa Yayınları, 2003), Grimoire d’Istanbul, (GiTa Yayınları, 2006) et Secrets d’Istanbul, (GiTa Yayınları, 2009).

Le fil conducteur des trois tomes de la Trilogie d’Istanbul est le personnage nocturne du Tambour du Ramadan ; dans Fenêtres d’Istanbul, il marche seul dans la nuit au fil des rues et tombe amoureux d’une fille à sa fenêtre, Lune-de-Tulle ; il devient chauffeur d’un antiquaire dans Grimoire d’Istanbul et brocanteur dans Secrets d’Istanbul

Le héros de  Fenêtres d’Istanbul, un Tambour du Ramadan ?

Il s’agit d’un personnage hors du commun car il passe ses nuits à marcher seul au fil des rues.

La construction du roman fait alterner les chapitres où le héros avance dans le silence nocturne et ceux consacrés aux autres personnages.

 

Pour un étranger, le Tambour du Ramadan est un personnage du réel extrêmement étonnant.

Car toute la nuit, il parcourt les rues en jouant du tambour pour réveiller les gens qui jeûnent.

Je n’oublierai jamais la première fois où j’ai entendu en Turquie le Tambour du Ramadan. Je venais de m’installer à Istanbul et je ne connaissais pas bien  les coutumes turques. Quelle ne fut pas ma surprise d’entendre dans le silence résonner les coups, puis de voir le Tambour lui-même! C’est de ce choc culturel qu’est issu mon personnage.

Dans Fenêtres d’Istanbul, le Tambour joue le rôle de fil conducteur, son destin croise celui des autres personnages, c’est souvent à la suite de ses apparitions dans la rue que nous apprenons les sentiments de chacun. De plus, il fait rêver les habitants de l’immeuble, en particulier les femmes.

Premier extrait du roman : le Tambour marchant dans la nuit…

Maintenant, la rue dort. Les coups de mon tambour s’enflent dans l’obscurité. Les lumières s’allument. Des nuées de flocons de neige tournent comme des papillons dans le faisceau des réverbères. De temps en temps, un chien des rues s’approche, la queue rabattue entre les pattes et me jette un aboiement craintif. J’avance. La baguette à tampon vibre sur le parchemin, je marche au milieu de la chaussée, dans les rues désertes de la nuit. Les poils de ma barbe givrée me tendent le visage. Parfois, une main ouvre la fenêtre et me jette une pièce. S’il n’y avait pas ma belle apparition, je ne serais jamais revenu dans ce quartier où la plupart des gens ne jeûnent  pas. Je ne gagnerai rien. Mais l’argent m’indiffère. Tout ce que je voudrais, c’est qu’elle soit derrière la vitre, qu’elle entrouvre la tenture, qu’elle me regarde encore avec ses yeux d’enfant triste.

Là-haut, une jeune femme boulotte berce un bébé devant la vitre. Elle me regarde sans me voir. Il me semble qu’elle se trouve à la même fenêtre que le vieil homme aperçu la nuit dernière. Soudain, la lumière s’est allumée au rez-de-chaussée. Je vais voir le visage de Lune-de-Tulle. Elle écarte le rideau et ouvre la croisée.

— N’oublie pas Lune-de-Tulle, prononce-t-elle dans un murmure.

A toute allure, elle claque la crémone et rabat le tissu.

 

Deuxième extrait du roman : les dangers de la nuit, l'attaque du chien errant...

Je m’enfuis à toutes jambes. La rue est encore déserte. Ni matinaux, ni noctambules attardés, seulement la neige qui se répand en eau dès qu’elle touche  l’asphalte.

Et soudain, une chien surgit d’une ruelle obscure, il s’approche en grognant, je tape du pied sans parvenir à l’intimider, il me montre les dents avec hargne, je frappe dans mes mains mais à l’instant, il bondit et me saisit au poignet, une douleur fulgurante me déchire le bras, je hurle,  je ne vois que ses yeux  verdâtres! Alors apparaît un fou en train de pousser des cris de coq, le chien me lâche la main, je lui décoche un coup de pied et il décampe la queue entre les pattes. Le fou s’approche de moi, regarde effarouché ma main couverte de sang et prend aussi la poudre d’escampette en  coqueriquant.

Je reste seul  dans Istiklâl Caddesi, il me faudra marcher vers le lycée de Galatasaray  et descendre vers la fontaine pour y laver mon bras, en attendant, je contemple mon sang  qui coule en gouttes larges sur la neige et je me sens désespéré. Je ne suis qu’un des déchets de cette ville immense, un  pauvre hère de Tambour de Ramadan sans nom et sans foyer, je n’aurais qu’à partir aux collines d’ordures, à me lover dans un des monticules et attendre, personne d’autre qu’Azraël  ne viendrait me chercher...


 


 

Ce personnage nocturne du Tambour du Ramadan, fut pour moi si poétique, si surréaliste même, que j’en ai fait le personnage principal de mon roman Fenêtres d’Istanbul et que je lui ai encore consacré un texte dans Mes Istamboulines (2010).

Fenêtres d’Istanbul, 2003, de Gisèle Durero : le héros qui marche dans la nuit
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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 16:06

Parution du guide de poche, La Turquie, par Bülent Demirdurak.

 

Traductions : Sabine Buchmann, Colette Retornaz, Tülin Gauthier, Raymond Gauthier

 

Rédaction et Préface de Gisèle Durero-Koseoglu.


 

Ecrit par un spécialiste de la Turquie, ce petit livre de seulement 110 grammes, que vous glisserez dans votre poche lors de vos visites, contient toutes les informations nécessaires à la découverte de la Turquie de l’ouest !

 

 

GiTa Yayınları

LA TURQUIE 

BÜLENT DEMİRDURAK

 

 

La Turquie

 

MA TURQUIE

 Si on me posait la devinette suivante :

«  Un pays aux paysages envoûtants,

Un peuple à l'hospitalité légendaire,

Une terre où se lisent encore les vestiges de multiples civilisations

Une des cuisines les plus raffinées du monde,

Des villes où coexistent la tradition et le modernisme le plus effréné,

Des vergers dont les fruits et les légumes sont si beaux qu'on se croirait chez Déméter ? »

Alors, je répondrais : '' La Turquie.''

GISELE DURERO KOSEOGLU

 

 

ISBN: 978-975-8915-38-5

BARKOD: 9789758915385

160 SAYFA RENKLİ RESİMLİ

6 euros

 

Pour des informations sur mes livres, voir mon site link

 

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Présentation

  • : Gisèle Durero-Koseoglu, écrivaine d’Istanbul
  • : Bienvenue sur le blog de Gisèle, écrivaine vivant à Istanbul. Complément du site www.giseleistanbul.com, ce blog est destiné à faire partager, par des articles, reportages, extraits de romans ou autres types de textes, mon amour de la ville d’Istanbul, de la Turquie ou d'ailleurs...
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  • La Trilogie d'Istanbul : Fenêtres d’Istanbul, Grimoire d’Istanbul, Secrets d’Istanbul. La Sultane Mahpéri, Mes Istamboulines, Janus Istanbul (avec Erol Köseoglu), Sultane Gurdju Soleil du Lion.
Contributions : Un roman turc de Claude Farrère, Le Jardin fermé, Un Drame à Constantinople...
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Livres de Gisèle Durero-Köseoglu

2003 : La Trilogie d’Istanbul I,  Fenêtres d’Istanbul.

2006 : La Trilogie d’Istanbul II, Grimoire d’Istanbul.

2009 : La Trilogie d’Istanbul II, Secrets d’Istanbul.

2004 : La Sultane Mahpéri, Dynasties de Turquie médiévale I.

2010 : Mes Istamboulines, Récits, essais, nouvelles.

2012 : Janus Istanbul, pièce de théâtre musical, livre et CD d’Erol Köseoglu.

2013 : Gisèle Durero-Köseoglu présente un roman turc de Claude Farrère,  L’Homme qui assassina, roman de Farrère et analyse.

2015 : Parution février: Sultane Gurdju Soleil du Lion, Dynasties de Turquie médiévale II.

 

 

 

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