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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 21:19

Le 20 février 2015, une lettre de Son Excellence Laurent Billi, Ambassadeur de France en Turquie, m’a informé que j’allais recevoir le grade de Chevalier dans l’Ordre des Palmes académiques pour « les services … rendus au rayonnement de la France en Turquie ».

La cérémonie, orchestrée par Madame Muriel Domenach, Consule Générale de France à Istanbul, a eu lieu mercredi 4 novembre 2015 au Palais de France.

De nombreux amis et lecteurs n’ayant pas assisté à la cérémonie et m’ayant demandé des photos ou le contenu de mon discours de remerciement, voilà un petit résumé de la soirée.

Madame Domenach a commencé par discours retraçant mon parcours et qui m’a beaucoup émue. J'ai pu en copier le texte aujourd'hui sur le site du Consulat de France à Istanbul :

Allocution de Madame Domenach : " Mme Gisèle DURERO : vous êtes connue comme l’une des ambassadrices de la francophonie à Istanbul, et il n‘est donc pas tellement besoin que je vous présente, encore moins aux proches et aux amis qui vous entourent aujourd’hui ; je vais néanmoins tenter de synthétiser pour le reste de l’assistance l’essentiel de votre parcours.

 

Vous avez passé le CAPES de Lettres modernes en 1980, vous destinant dès lors à une carrière dans l’enseignement. D’abord professeur de français au Lycée Carnot à Cannes, vous avez ensuite franchi la barrière (si redoutée) Sud-Nord pour vous rendre au collège Léo Lagrange à Lilliers, dans le Pas-de Calais. Mais ce fut pour une courte durée, puisque vous avez ensuite bousculé votre quotidien par un mariage qui vous a amené à une translation Est-Ouest, en direction de la Turquie. A votre arrivée, c’est le lycée St Michel qui vous a accueillie pendant 9 ans. Il ne restait plus qu’à procéder à une petite remontée du Bosphore pour atteindre le lycée français Pierre Loti à Istanbul, où vous exercez actuellement, pour le plus grand plaisir de vos élèves et de votre direction.

 

Gisèle Durero-Koseoglu : Discours des palmes académiques

D’Istanbul, avez-vous dit, « il y a toujours une histoire officielle et une histoire cachée »… alors, c’est vrai, derrière cette enseignante impliquée au parcours exemplaire, se cachent aussi une écrivaine de talent, que vous ancrez dans le territoire d’Istanbul, et une éditrice –aux côtés de votre époux !

Romans, essais, poèmes, nouvelles, pièces de théâtre, aucune forme n’échappe à votre création ! Vous vous êtes plongée récemment dans l’histoire des Seldjoukides pour en tirer des romans historiques à la fois exigeants et enlevés, pour le plus grand plaisir de vos lecteurs, qui suivent notamment les aventures de la « Sultane Gurdju Soleil du Lion », votre dernier ouvrage sorti en France et en Turquie au début de l’été dernier.

 

En conjuguant votre passion pour la littérature et vos différentes professions, vous donnez à connaître la Turquie aux Français et francophones, et vous promouvez auprès des Turcs l’image d’une France ouverte et cultivée. Vous contribuez ainsi à tisser ces liens précieux entre l’Orient et l’Occident et à rapprocher nos deux cultures.

 

Votre dévouement, vos qualités pédagogiques, votre talent littéraire, votre culture historique, votre humanité sont un exemple pour nous tous.

 

C’est donc avec une profonde fierté que, Madame Gisèle DURERO- KÖSEOGLUau nom de la Ministre de l’éducation nationale, je vous remets les insignes de Chevalier dans l'Ordre des Palmes académiques."

Gisèle Durero-Koseoglu : Discours des palmes académiques

Puis, elle m’a remis l’insigne de chevalier.

Gisèle Durero-Koseoglu : Discours des palmes académiques

A mon tour ensuite de prononcer mon discours de remerciement, dont voilà le texte ; précisons que je l’ai dit sans lire mes notes et qu’il peut se trouver quelques différences entre le discours écrit et le discours réel que j’ai prononcé, comportant une part d'improvisation ; sans oublier que l'état d’émotion dans lequel je me trouvais à cet instant m’a fait oublier certaines phrases.

Gisèle Durero-Koseoglu : Discours des palmes académiques

« Madame la Consule Générale de France, Monsieur le Conseiller de Coopération et d’Action culturelle, Madame la Proviseure du lycée Pierre Loti d’Istanbul, Mesdames, Messieurs, chers collègues, chers amis,

C’est un immense honneur pour moi de recevoir aujourd’hui cette nomination au grade de chevalier dans l’Ordre des Palmes académiques.

Tout d’abord, je voudrais remercier Leurs Excellences Laurent Billi et Charles Fries, Ambassadeurs de France, Madame Muriel Domenach, Consule générale de France, Monsieur Olivier Ramadour, Conseiller de Coopération et d’Action culturelle, Monsieur Laborde, ancien proviseur et Madame Cornil, proviseure du Lycée Pierre Loti d’Istanbul ainsi que toutes les personnes qui ont effectué les démarches pour que ces palmes me soient décernées. Et je remercie aussi tous mes collègues et amis qui se sont déplacés ce soir.

Vous avez, Madame la Consule générale,  retracé avec beaucoup de gentillesse l’essentiel de mon parcours.

J’ai eu la chance, dans ma formation, de rencontrer des professeurs formidables qui m’ont transmis non seulement leur savoir mais aussi leur passion. Par exemple, je peux citer mes professeurs de littérature et d’histoire au lycée Capron de Cannes, dont j’aimais tellement les cours que j’étais triste lorsque la sonnerie marquant la fin de la séance retentissait, et aussi, mes professeurs des Classes préparatoires du lycée Masséna de Nice, qui m’ont fait découvrir la littérature moderne. J’ai souvent regretté de ne pas être allée, jadis, leur dire combien j’avais aimé leurs cours et combien ils avaient enrichi mon univers. Car ils m’ont ensuite servi de référence.

Le métier de professeur fait partie de ces professions que l’on exerce non pas pour s’enrichir mais pour faire partager l’amour de la culture et surtout, faire vivre les valeurs de la démocratie dans l’esprit des jeunes, pour qu’ils deviennent des citoyens responsables. Ce n’est pas un métier facile car il exige de l’abnégation, le résultat obtenu n’étant pas toujours visible par rapport aux efforts déployés. En ce qui me concerne, comme tous les professeurs, j’ai parfois été en proie aux doutes sur l’utilité ou les aboutissements de la profession que j’exerçais et j’ai parfois eu l’impression de ne pas parvenir à transmettre ce que j’aurais aimé ou ce que j’avais prévu. Mais c’est toujours au moment ou l’on ne s’y attend pas qu’on obtient en quelque sorte la récompense de ses efforts, soit parce qu’on constate qu’on a réussi à faire progresser un élève, soit parce qu’on parvient à éveiller chez un autre le plaisir d’apprendre soit enfin, parce qu’on rencontre par hasard, dans la rue, un ancien élève qui vous dit que vous lui avez fait aimer  la littérature. C’est aussi un métier où on a la chance de travailler avec des collègues qui partagent les mêmes idéaux et la même éthique.

Gisèle Durero-Koseoglu : Discours des palmes académiques

Sur le site de l’Amopa, j’ai pu lire que les Palmes académique étaient décernées non seulement aux enseignants mais aussi aux Français résidant à l’étranger qui ont contribué activement à l’expansion de la culture française dans le monde. C’est ce qui a retenu mon attention car je crois, en effet, que, si je dresse le bilan de mes trente-deux ans de vie en Turquie, ma constante a été la volonté d’y faire connaitre la littérature française, à laquelle, je crois,  j’ai voué toute mon existence parce que dès l’enfance, j’ai été prise de passion pour l’écrit. C’est aussi une satisfaction que de participer ainsi à la diffusion des idées humanistes, ces idéaux de liberté, de laïcité et de tolérance hérités des Lumières dont le monde a tellement besoin.

De plus, mes activités d’écrivain m’ont offert l’opportunité de prolonger en quelque sorte mon travail de professeur, en participant à des colloques de littérature française dans des universités turques ou à des émissions de radio ou de télévision me permettant aussi, d’une autre façon, de promouvoir les lettres de notre pays. 

Enfin, les travaux d’édition auxquels j’ai apporté ma contribution, – bien modestement, certes- pour rééditer en français et faire traduire en turc d’anciens livres français tombés dans l’oubli, en particulier ceux d’auteurs féminins, portant sur la ville d’Istanbul, témoignent, je crois, que l’essentiel de mon temps, même lorsque j’étais en vacances,  a été, depuis toujours, consacré aux livres. 

C’est surtout pour ces dernières raisons que je suis touchée par cette nomination, qui reconnaît mon travail accompli à l’étranger, non seulement pour transmettre l’amour de la littérature française mais aussi pour renforcer les liens culturels et amicaux entre la France et la Turquie car tous les livres que j’ai écrits ont eu pour but de faire mieux connaître la Turquie en France.

Avec Madame Muriel Domenach, Consule Générale de France à Istanbul et Monsieur Olivier Ramadour, Conseiller de Coopération et d'Action culturelle

Avec Madame Muriel Domenach, Consule Générale de France à Istanbul et Monsieur Olivier Ramadour, Conseiller de Coopération et d'Action culturelle

 

Pour conclure, je peux ajouter que je ne reçois pas seulement cette distinction en mon nom propre. En effet, je la dédie à tous mes collègues qui ont effectué leur carrière de professeur en Turquie, et avec dévouement, ont consacré leur énergie à la promotion de la francophonie, et au rayonnement de la culture française. »

 

Heureuse de poser devant les drapeaux, celui de mon pays, la France, et celui de mon pays d'adoption, la Turquie... CELUI

Heureuse de poser devant les drapeaux, celui de mon pays, la France, et celui de mon pays d'adoption, la Turquie... CELUI

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 20:01

Livre avec CD, Editions franco-turques GiTa, Istanbul, 2012

Janus Istanbul ou le mélange des cultures

Quatrième de couverture

 

Janus, le dieu aux deux visages, s’ennuie, les humains l’ont oublié.

Jusqu’au jour où s’installe dans la maison construite sur les ruines de son temple, un jeune couple mixte, Chloé et Hakan. Voilà de quoi redonner de l’énergie, mais aussi des tourments, à ce gardien de la diversité. Car une nouvelle mission va lui incomber : aider Petit Janus, l’enfant du couple, à assumer la richesse de ses origines différentes.

Mêlant satire et poésie, drame et comique, la pièce de théâtre musical, Janus Istanbul, soutenue par les compositions d’Erol Köseoglu, pose le problème de l’identité dans le mélange des cultures, de la tolérance et de l’acceptation des différences. Mais en musique…

Pièce de théâtre musical Janus Istanbul, Gisèle Durero, Erol Koseoglu
Pièce de théâtre musical Janus Istanbul, Gisèle Durero, Erol Koseoglu

La scène se passe à Istanbul, dans une maison ancienne construite sur les ruines de ce qui fut jadis le temple de Janus, le dieu au double visage. Oublié par les humains, celui qui fut le gardiendes portes, du changement, des passages mais aussi le symbole de l’ambivalence, s’ennuie et se chamaille avec Janus Bis, son autre lui-même.

Mais l’arrivée dans la maison d’un jeune couple mixte, va lui redonner de l’énergie. Comment aider Chloé et Hakan à fusionner harmonieusement cette nouvelle part d’eux-mêmes avec l’ancienne ? Sa mission ne s’arrêtera pas là. A la naissance de Petit Janus, l’enfant du couple, Janus ne sait plus où donner de la tête. Car si le mélange des cultures est facile à résoudre entre gens qui s’aiment, il n’en est pas de même lorsque ces derniers sortent de leur bulle protectrice et affrontent le regard de la société.

Janus Istanbul illustre donc pose donc le problème de l’identité dans le mélange des cultures et de l’acceptation des différences de l’autre.

Satirique lorsqu’elle aborde le problème du déracinement, des préjugés culturels et de l’intolérance, pathétique lorsque les personnages, confrontés à des difficultés qu’ils croient insolubles, sombrent dans le désespoir, la pièce est aussi un spectacle musical. 

Le CD :   Le CD, enregistré et réalisé au Studio We Play d’Istanbul, est la création d’Erol Köseoglu, qui a composé les morceaux, joué tous les instruments et interprété les chansons de la pièce.

CD en français

CD en français

Les dix morceaux de musique et les huit chansons composés par Erol Köseoglu, épousent le dilemme des personnages, en mélangeant la plainte de l’accordéon aux accords de la guitare électrique, la guitare classique à la batterie. La Chanson de Janus, la Valse des amoureux,  la chanson C’est si simple l’amour, la chanson Bonnes pour l’Orient, la chanson Carpe Dieml’Accordéon Ghetto, pour ne citer que quelques exemples, font partie intégrante de l’intrigue, qu’ils approfondissent et soutiennent de façon essentielle.

CD en turc

CD en turc

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 18:55

Mes Istamboulines : Recueil d’essais, récits et nouvelles, classés de A à Z et entièrement illustré par d’anciennes cartes postales sur la ville d’Istanbul.

Un alphabet subjectif d'Istanbul...

Mes Istamboulines, de Gisèle Durero-Koseoglu

Extrait de la préface :

Je n’écris pas seulement pour mes lecteurs et lectrices. J’écris pour les disparus, pour ceux qui ont écrit avant moi ; j’écris pour les murs et les pierres, pour la mémoire gravée dans les strates de la ville ; j’écris pour tous les écrivains d’Istanbul. J’écris pour les amoureux d’Istanbul de demain.

Quelle est donc la particularité de mon livre ?

Il est entièrement subjectif.

Il est celui d’une passionnée de littérature qui a porté soudain un regard émerveillé sur la cité légendaire dont elle avait rêvé  longtemps à travers les pages des livres et s’est alors mise en quête de ses lieux et personnages.

Celui d’une étrangère qui a quitté sa ville natale et a tenté de s’enraciner dans une autre terre, qui a dû apprendre, parfois avec difficulté, la langue et les coutumes de son pays d’adoption.

Il est celui d’une femme qui a vécu, s’est mariée, a élevé ses enfants dans une culture autre que la sienne, en tentant de s’enrichir de cette différence tout en préservant sa propre identité…

Un jour, j’ai découvert une ville qui m’émerveillait, me fascinait et parfois me chagrinait.

Il s’est établi une correspondance parfaite entre ma sensibilité profonde et cette mégapole baignant dans l’eau, pétrie de souvenirs de toutes les cultures, constituée d’une mosaïque de gens différents. C’est la ville qui m’inspire en tant qu’écrivain. Je la ressens comme « ma » ville.

Ce livre est le fruit de mes étonnements, de mes doutes et de mes bonheurs. Le miroir de l’Istanbul de Gisèle, stambouliote d’adoption.

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 17:10

Dynasties de Turquie médiévale

 

Les deux romans La Sultane Mahpéri et Sultane Gurdju Soleil du Lion constituent les deux tomes de la suite romanesque « Dynasties de Turquie médiévale ».

Ils se passent au XIIIe siècle à l’époque des Seldjoukides d’Anatolie et mettent en scène deux personnages historiques célèbres,  la sultane Mahpéri, épouse du sultan Alaattin Keykubad et la sultane Gurdju, épouse de Giyaseddin Keyhusrev.

 

La Sultane Mahpéri

Nous sommes en Anatolie, au XIIIe siècle...

Après huit ans de captivité, la mort de son frère donne le pouvoir au prince impérial Alaattin Keykubad. Proclamé sultan des Seldjoukides d’Asie mineure, il épouse la princesse Destina, qui devient la sultane Mahpéri. Pour défendre son empire menacé par les attaques des princes voisins et des Mongols, Alaattin ne cesse de partir à la guerre. Esseulée, la rebelle Mahpéri entame un combat implacable pour imposer sa présence, conserver l’amour de son époux et garantir l´avenir de son fils unique, compromis par la naissance des enfants de sa rivale... C´est alors qu´entre dans sa vie l´architecte en chef du sultan, un ambitieux cynique, qui rêve secrètement de la conquérir...

 

Satin almak için

gitakitap.com/

 

Ce roman, fruit de longues années de travail, fait revivre quelques grands personnages historiques du Moyen-âge turc : Alaattin Keykubad, sultan prestigieux, infatigable bâtisseur, amoureux des arts et des lettres ; la princesse de Candélore, plus connue sous le nom de Sultane Mahpéri ; Köpek, architecte du palais de Kubad Abad ; le « Sultan des Savants », père du célèbre poète Mewlânâ…

Des héros que vous n’oublierez pas… Amour, haine, jalousie, ambition, intrigues, goût du pouvoir, les passions inassouvies conduisent à la violence et au crime...

 

La Sultane Mahpéri et Sultane Gurdju Soleil du Lion, Gisèle Durero-Koseoglu

Sultane Gurdju Soleil du Lion

A la mort de son époux, la sultane Mahpéri engage une lutte sans merci contre le redoutable vizir Köpek, pour fortifier le pouvoir de son fils, Giyaseddin. Lorsque le jeune sultan épouse la princesse géorgienne Tamara, désormais appelée Sultane Gurdju, un calme précaire s’installe. Mais d’effroyables dangers surgissent et vont précipiter l’Empire de Roum dans  le chaos : la rébellion du derviche Baba Resul, les complots, l’attaque des Mongols…

Après La Sultane Mahpéri (2004), ce deuxième tome des « Dynasties de Turquie médiévale » présente une autre héroïne inoubliable du XIIIe siècle turc, Sultane Gurdju, disciple du grand mystique Mevlânâ…

Un roman historique palpitant sur les Seldjoukides d’Anatolie…

Editions GiTa pour la Turquie et Ataturquie pour la France

La Sultane Mahpéri et Sultane Gurdju Soleil du Lion, Gisèle Durero-Koseoglu
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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 15:56

La Trilogie d’Istanbul (Editions GiTa Yayinlari, Istanbul), est une somme romanesque se déroulant à Istanbul entre 1985 et 2009. Elle est composée de : Fenêtres d’Istanbul (2003, réédition 2006), Grimoire d’Istanbul (2006) et Secrets d’Istanbul (2009).

 

Le fil conducteur des trois tomes de la Trilogie d’Istanbul est le personnage nocturne du Tambour du Ramadan ; dans Fenêtres d’Istanbul, il marche seul dans la nuit au fil des rues et tombe amoureux d’une fille à sa fenêtre, Lune-de-Tulle ; il devient chauffeur d’un antiquaire dans Grimoire d’Istanbul et brocanteur dans Secrets d’Istanbul

 

Une épopée sur la cité millénaire, avec sa mosaïque de cultures, son étonnante diversité religieuse et ses énigmes ensevelies. Un univers réaliste et épique à la fois, dans l’envoûtante mégapole turque.

La Trilogie d'Istanbul : un Tambour du Ramadan comme héros !

Fenêtres d’Istanbul

Fenêtres d’Istanbul (GiTa Yayınları, 2003) : Dans une rue enneigée d’Istanbul, Brave, l’épicier, observe les fenêtres de l’immeuble d’en face dont il connaît tous les occupants. C’est alors qu’apparaît le Tambour du Ramadan, un va-nu-pieds aux allures de Pacha…

Le héros de  Fenêtres d’Istanbul, un Tambour du Ramadan ?

Il s’agit d’un personnage hors du commun car il passe ses nuits à marcher seul au fil des rues.

La construction du roman fait alterner les chapitres où le héros avance seul dans la nuit et ceux consacrés aux autres personnages.

Pour un étranger, le Tambour du Ramadan est un personnage du réel extrêmement poétique voire surréaliste. Car toute la nuit, il parcourt les rues en jouant du tambour pour réveiller les gens qui jeûnent.

Je n’oublierai jamais la première fois où je l’ai entendu. C’était au début, je venais de m’installer à Istanbul et je ne connaissais pas bien  les coutumes turques. Quelle ne fut pas ma surprise d’entendre dans le silence résonner les coups, puis de voir le Tambour lui-même! C’est de ce choc culturel qu’est issu mon personnage.

Dans Fenêtres d’Istanbul, le Tambour joue le rôle de fil conducteur, son destin croise celui des autres personnages, c’est souvent à la suite de ses apparitions dans la rue que nous apprenons les sentiments de chacun. De plus, il fait rêver les habitants de l’immeuble, en particulier les femmes. 

Le héros de  Fenêtres d’Istanbul, un Tambour du Ramadan ?

Il s’agit d’un personnage hors du commun car il passe ses nuits à marcher seul au fil des rues.

La construction du roman fait alterner les chapitres où le héros avance seul dans la nuit et ceux consacrés aux autres personnages.

Pour un étranger, le Tambour du Ramadan est un personnage du réel extrêmement poétique voire surréaliste. Car toute la nuit, il parcourt les rues en jouant du tambour pour réveiller les gens qui jeûnent.

Je n’oublierai jamais la première fois où je l’ai entendu. C’était au début, je venais de m’installer à Istanbul et je ne connaissais pas bien  les coutumes turques. Quelle ne fut pas ma surprise d’entendre dans le silence résonner les coups, puis de voir le Tambour lui-même! C’est de ce choc culturel qu’est issu mon personnage.

Dans Fenêtres d’Istanbul, le Tambour joue le rôle de fil conducteur, son destin croise celui des autres personnages, c’est souvent à la suite de ses apparitions dans la rue que nous apprenons les sentiments de chacun. De plus, il fait rêver les habitants de l’immeuble, en particulier les femmes. 

Pour un étranger, le Tambour du Ramadan est un personnage du réel extrêmement poétique voire surréaliste. Car toute la nuit, il parcourt les rues en jouant du tambour pour réveiller les gens qui jeûnent.

Je n’oublierai jamais la première fois où je l’ai entendu. C’était au début, je venais de m’installer à Istanbul et je ne connaissais pas bien  les coutumes turques. Quelle ne fut pas ma surprise d’entendre dans le silence résonner les coups, puis de voir le Tambour lui-même! C’est de ce choc culturel qu’est issu mon personnage.

Dans Fenêtres d’Istanbul, le Tambour joue le rôle de fil conducteur, son destin croise celui des autres personnages, c’est souvent à la suite de ses apparitions dans la rue que nous apprenons les sentiments de chacun. De plus, il fait rêver les habitants de l’immeuble, en particulier les femmes. 

La Trilogie d'Istanbul : un Tambour du Ramadan comme héros !

Reportage sur Fenêtres d’Istanbul

D’où vous est venue l’idée d’écrire ce roman ?

A partir de mon installation à Istanbul, cette ville est devenue mon principal sujet d’inspiration. Istanbul est le berceau de plusieurs cultures, elle a été Byzance puis Constantinople, capitale de la chrétienté, puis, avec les Ottomans, la capitale du monde musulman. Elle a accueilli les Juifs chassés d’Espagne par Isabelle la Catholique. Cette superposition de cultures  et de religions différentes confère à la cité une richesse sans pareille qui ne cesse de me fasciner et m’apporte chaque jour de nouvelles sources d’inspiration.

Dans Fenêtres d’Istanbul, justement, je décris un immeuble où vivent dans l’harmonie des personnes de culture et de religions différentes.

Les personnages du roman sont-ils tirés de la réalité ?

Quand j’ai commencé à vivre à Istanbul, comme je ne parlais pas le turc, dans toutes les réunions ou soirées, je me taisais et écoutais les autres parler. Quand j’ai commencé à maîtriser la langue, j’ai posé beaucoup de questions à des personnes issues de milieux sociaux-culturels différents. C’est ainsi qu’à partir d’histoires réelles, j’ai peu à peu créé les personnages du roman. Mais je les ai tellement transformées avec mon imagination que des personnes dont la vie m’a inspiré ne reconnaissent pas leur propre histoire.

Finalement, Fenêtres d’Istanbul ? Une fiction sur l’Istanbul de la fin du XXe siècle, déchiré entre modernisme et traditions, avec son foisonnement baroque, ses paradoxes dans la condition des femmes, son incroyable diversité, sa mosaïque de croyances...

Un conte moderne, à la fois réaliste et poétique, loin des stéréotypes sur la Turquie.

Nouvelle édition en turc

Nouvelle édition en turc

Grimoire d'Istanbul

Grimoire d’Istanbul (Editions GiTa, 2006) : Alice, franco-turque de 35 ans, prisonnière d’un passé qui la hante, regagne Istanbul, sa ville natale. Sa mission : remplacer un archéologue assassiné dans d’étranges circonstances. Dès lors, sa route va croiser celle de plusieurs personnages, tous en quête, pour des mobiles différents, d’un manuscrit ancien… Un roman d’aventures entraînant le lecteur sur les sites de Turquie témoins des débuts du christianisme ; un roman psychologique sur la complexité des sentiments et du désir, sur les fantômes du passé ; une réflexion éthique sur la tentation... 

Reportage sur Grimoire d'Istanbul

 Pourriez-vous définir le genre de votre roman? 

Ce roman peut être appelé roman d’aventures car il débute sur une énigme posée par la mort d’un archéologue. Le mystère n’est élucidé que vers la fin du livre, qui, je crois, se termine de façon inattendue pour le lecteur. En fait, les personnages sont tous en quête d’un vieux manuscrit qui a une valeur inestimable mais pour des raisons différentes. Le bouquiniste veut le posséder par amour des livres, l’antiquaire pour de l’argent, son épouse pour accomplir une vengeance. La recherche du manuscrit met en valeur les diverses  motivations des êtres.

C’est pour cela que mon roman peut aussi être défini comme un roman psychologique car il analyse les sentiments des êtres placés dans une situation de souffrance morale et sentimentale. L’héroïne, Alice, âgée de trente-cinq ans, est encore obsédée, vingt et un an après, par l’homme qui l’a subornée quand elle avait quatorze ans et la recherche du manuscrit va enfin lui permettre de se libérer de son passé. A travers ce personnage, j’ai voulu représenter les cicatrices indélébiles laissées par les traumatismes de l’adolescence. Le second personnage, Antonio le bouquiniste, ne vit qu’à travers sa passion des vieux livres. Paradoxalement, c’est grâce au Grimoire qu’il va redécouvrir des sentiments qu’il croyait ne plus jamais pouvoir éprouver. Sa fille Eda, exaltée et  romanesque, a une conception de l’amour extrémiste et idéaliste, elle rêve d’un amour comme dans les livres mais elle se heurte aux déceptions de la réalité. Yahya, l’antiquaire, qui est aussi un trafiquant d’objets d’art, découvre enfin que tout ne lui est pas permis. Violeta, son  épouse, apprenant qu’elle a été trompée, vit les affres de cette trahison et hésite entre vengeance et pardon. Dauphin, le chauffeur de Yayha, ancien enfant des rues (c’était le héros du premier volume de La Trilogie d’Istanbul, Fenêtres d’Istanbul) aime sans parvenir à aimer vraiment parce qu’on ne lui a pas donné d’amour dans son enfance. C’est pourquoi Grimoire d’Istanbul n’est pas un “roman d’amour” mais un “ roman sur l’amour.”

Le roman aborde aussi des questions d’éthique et parle de la tentation qui pousse parfois les êtres à commettre des actes que leur raison et leur éducation réprouvent.

Le mot “Grimoire” recouvre donc plusieurs sens. Il s’agit bien du manuscrit que tous recherchent mais aussi du grimoire de nos cœurs, de nos vies et de nos destins, tout aussi difficile à déchiffrer.

 

C’est pour cela que mon roman peut aussi être défini comme un roman psychologique car il analyse les sentiments des êtres placés dans une situation de souffrance morale et sentimentale. L’héroïne, Alice, âgée de trente-cinq ans, est encore obsédée, vingt et un an après, par l’homme qui l’a subornée quand elle avait quatorze ans et la recherche du manuscrit va enfin lui permettre de se libérer de son passé. A travers ce personnage, j’ai voulu représenter les cicatrices indélébiles laissées par les traumatismes de l’adolescence. Le second personnage, Antonio le bouquiniste, ne vit qu’à travers sa passion des vieux livres. Paradoxalement, c’est grâce au Grimoire qu’il va redécouvrir des sentiments qu’il croyait ne plus jamais pouvoir éprouver. Sa fille Eda, exaltée et  romanesque, a une conception de l’amour extrémiste et idéaliste, elle rêve d’un amour comme dans les livres mais elle se heurte aux déceptions de la réalité. Yahya, l’antiquaire, qui est aussi un trafiquant d’objets d’art, découvre enfin que tout ne lui est pas permis. Violeta, son  épouse, apprenant qu’elle a été trompée, vit les affres de cette trahison et hésite entre vengeance et pardon. Dauphin, le chauffeur de Yayha, ancien enfant des rues (le Tambour du Ramadan, héros du premier volume de La Trilogie d’Istanbul, Fenêtres d’Istanbul) aime sans parvenir à aimer vraiment parce qu’on ne lui a pas donné d’amour dans son enfance. C’est pourquoi Grimoire d’Istanbul n’est pas un “roman d’amour” mais un “ roman sur l’amour.”

Le roman aborde aussi des questions d’éthique et parle de la tentation qui pousse parfois les êtres à commettre des actes que leur raison et leur éducation réprouvent.

Le mot “Grimoire” recouvre donc plusieurs sens. Il s’agit bien du manuscrit que tous recherchent mais aussi du grimoire de nos cœurs, de nos vies et de nos destins, tout aussi difficile à déchiffrer.

Un roman historique ?

J’ai voulu surtout mettre en évidence le rôle que la terre d’Anatolie a joué historiquement dans la diffusion du christianisme, en constituant son second centre d’implantation après Jérusalem. Sur les pas d’Alice, le lecteur découvre ou redécouvre des sites historiques d’une importance capitale. Il suffit de prendre l’exemple de Saint Paul. Il est né à Tarse, a prêché à Antioche et à Ephèse. Sur les traces d’Alice, le lecteur va découvrir certains des lieux célèbres du christianisme des premiers âges : Ephèse, Tarse, Silifke, Demre... et peut-être aura-t-il l’envie d’aller les visiter.

J’espère, par cet aspect de mon roman, rappeler aux Européens qu’une partie de leur culture est issue de cette terre et que par l’histoire des événements qui s’y sont déroulés, la Turquie fait partie intégrante de l’Europe.

N’y a-t-il pas pour vous, subjectivement, un aspect du roman plus important que les autres?

Oui, pour moi, c’est quand même avant tout un roman sur les affres des sentiments. Sur la difficulté de l’harmonie et de la sérénité dans les relations sentimentales. Sur la façon dont notre passé nous marque comme un fer rouge. Dans mon livre, tout le monde aime mais tout le monde souffre. En dépit de toutes les autres inégalités qui séparent les êtres, sociales, culturelles, il y a des sujets devant lesquels ils sont tous égaux. Celui de la vie et de la mort, par exemple. Mais aussi celui des sentiments. Il y a égalité des êtres dans la souffrance amoureuse. En écrivant la préface de la réédition de Fenêtres d’Istanbul,  le premier tome de La Trilogie d’Istanbul, un professeur de philosophie, Madame Essaïda Riahi, a écrit : «  Même les riches souffrent, pour des raisons autres que celles des pauvres, certes. Mais ils ont leur lot de misère morale qui vient tempérer celle des premiers… »

 

Je pense que la peinture compatissante de cette misère morale est aussi une des caractéristiques de Grimoire d’Istanbul. J’insiste sur l’adjectif compatissant car j’ai une tendresse particulière pour mes personnages, qui sont si proches de nous tous.

La Trilogie d'Istanbul : un Tambour du Ramadan comme héros !

Secrets d'Istanbul

Secrets d’Istanbul (GiTa Yayınları, 2009) : Alice trouve un jour dans un sac de voyage un mystérieux carnet qui va bouleverser son existence. Cette découverte marque le début d’une enquête où secrets de famille et tabous voleront en éclats… Un roman  mettant en scène des héros torturés par un secret de famille… Leur quête de la vérité et de l’amour les contraindra à fouiller le passé pour élucider les mystères liés à leurs ancêtres, sur les traces de cinq personnages historiques connus pour avoir échafaudé des “châteaux en Turquie” : un soi-disant messie, un illustre poète français, un bâtisseur de phares, un peintre de la cour ottomane… 

La Trilogie d'Istanbul : un Tambour du Ramadan comme héros !

Reportage sur Secrets d'Istanbul

Quel est le sujet du livre ?

Secrets d’Istanbul met en scène des héros explorant le passé pour débusquer les mensonges liés à leur identité. La quête de leurs origines va les conduire à des trouvailles stupéfiantes sur les traces de personnages historiques célèbres pour avoir échafaudé des  châteaux en Turquie.

J’ai accordé beaucoup d’importance à la construction de ce roman qui n’est pas du tout traditionnelle. Le roman est composé de quatre chapitres qui commencent tous à l’automne 2007 et se finissent au temps des tulipes 2008. Les quatre chapitres ne se suivent donc pas dans l’ordre chronologique mais se déroulent donc exactement en parallèle et mettent en scène les mêmes personnages mais dans des situations différentes.

Au départ du roman, Alice, l’héroïne, trouve un jour dans un sac de voyage un mystérieux carnet qui va bouleverser son existence. Cette découverte marque le début d’une enquête où secrets de famille et tabous voleront en éclats… 

Qu’est-ce que vous avez voulu montrer dans ce livre ?

J’ai voulu travailler sur le sujet des secrets de famille mais aussi montrer que notre identité n’est pas unique.

Les héros de mon livre, après leur recherche, comprennent qu’ils ne sont pas seulement ce qu’ils croient être et que le passé de leur famille est beaucoup plus complexe qu’ils ne l’avaient imaginé. Mon but est aussi de montrer le mélange des cultures est un facteur d’enrichissement et que c’est la mosaïque culturelle d’Istanbul qui en a fait et en fait encore une ville exceptionnelle.

Dans le roman un personnage dit :

« Tu es comme la ville d’Istanbul. Si elle est si belle aujourd’hui, c’est parce qu’elle a été Byzance, la Nouvelle Rome, Constantinople, Islambol, Dersaadet, Asitane et j’en passe. Sinon, ce ne serait qu’une jolie cité au bord de l’eau, identique à mille autres… »

 

Le fil conducteur des trois tomes ?

Pour finir, rappelons que le fil conducteur des trois tomes de la Trilogie d’Istanbul est le personnage du Tambour du Ramadan de Fenêtres d’Istanbul, pauvre hère qui marchait seul dans la nuit au début, devenu chauffeur d’un antiquaire dans Grimoire d’Istanbul et brocanteur dans Secrets d’Istanbul

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14 mai 2015 4 14 /05 /mai /2015 14:28

Sultane Gurdju Soleil du Lion, de Gisèle Durero-Koseoglu

 

 

A la mort de son époux, la sultane Mahpéri engage une lutte sans merci contre le redoutable vizir Köpek, pour fortifier le pouvoir de son fils, Giyaseddin. Lorsque le jeune sultan épouse la princesse géorgienne Tamara, désormais appelée Sultane Gurdju, un calme précaire s’installe. Mais d’effroyables dangers surgissent et vont précipiter l’Empire de Roum dans  le chaos : la rébellion du derviche Baba Resul, les complots, l’attaque des Mongols…

Roman historique : Sultane Gurdju Soleil du Lion

Après La Sultane Mahpéri (2004), ce deuxième tome des « Dynasties de Turquie médiévale » présente une autre héroïne inoubliable du XIIIe siècle turc, Sultane Gurdju, disciple du grand mystique Mevlânâ…

 

Un roman historique palpitant sur les Seldjoukides d’Anatolie…

Editions GiTa pour la Turquie

Roman historique : Sultane Gurdju Soleil du Lion

Vous pouvez suivre aussi mon blog Littérature-Edebiyat : Gisèle Durero-Koseoglu

http://giselelitterature.blogspot.com.tr/

 

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 08:30

Dédicace de Gisèle Durero-Koseoglu le 8 novembre à partir de 11H30

Stand des Editions GiTa

 

Salon II 602 B

 

Livres en français

Livres en français

Sevcan Kaplan, moi et Mine Sarikaya

Sevcan Kaplan, moi et Mine Sarikaya

Les Editions GiTa au Salon du Livre d'Istanbul 2014
Taceddin Koseoglu, mon époux, et moi en train de dédicacer un livre....

Taceddin Koseoglu, mon époux, et moi en train de dédicacer un livre....

Aksel Koseoglu avec la version en turc du livre Le Visage de Dieu, des Frères Bogdanov, dont il a réalisé la traduction avec Taceddin Koseoglu

Aksel Koseoglu avec la version en turc du livre Le Visage de Dieu, des Frères Bogdanov, dont il a réalisé la traduction avec Taceddin Koseoglu

Les Editions GiTa au Salon du Livre d'Istanbul 2014
Aksel Koseoglu

Aksel Koseoglu

Aksel Koseoglu, Taceddin Koseoglu, moi....

Aksel Koseoglu, Taceddin Koseoglu, moi....

L'écrivain Avédis Aktenoglu...

L'écrivain Avédis Aktenoglu...

Les Editions GiTa au Salon du Livre d'Istanbul 2014
Le célèbre historien turc Ilber Oltayli avec mon roman, La Sultane Mahpéri...

Le célèbre historien turc Ilber Oltayli avec mon roman, La Sultane Mahpéri...

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 21:20

C’est en ce début d’octobre 2014 que j’ai eu l’honneur de faire plusieurs interventions en tant qu’écrivaine, dans un voyage littéraire à Istanbul.

Voyage littéraire à Istanbul

C’est la troisième fois que je participe à un voyage littéraire : la première fois, c’était avec Laurent Bignolas, pour Thalassa, en 2013, sur le thème, « Les yalis du Bosphore dans la littérature »

Voyage littéraire à Istanbul

La seconde, fois, avec Stéphane Thébaut, pour la Maison France 5, « Les yalis du Bosphore »...

Et la troisième, cette semaine, avec un sympathique groupe de passionnés de littérature venus de Belgique, avec les Agences Tellus de Bruxelles et Consept Turizm d'Istanbul.

(Pour des raisons de "droit à l'image", j'ai préféré masquer le visage des quatorze participants...)

 

Voyage littéraire à Istanbul

Première intervention : conférence sur « Istanbul dans la littérature » et dédicace de mon livre Mes Istamboulines.

Voyage littéraire à Istanbul

Seconde intervention : conférence sur plusieurs sujets littéraires en rapport avec la ville d’Istanbul et lecture d’extraits de textes.

Voyage littéraire à Istanbul

Troisième intervention : croisière sur le Bosphore, pour « Les yalis du Bosphore dans la littérature... »

Le fameux yali des Ostrorog...

Le fameux yali des Ostrorog...

Le célèbre yali de Mehmet Emin Pacha le Chypriote...

Le célèbre yali de Mehmet Emin Pacha le Chypriote...

Voyage littéraire à Istanbul

Quatrième intervention : « Pierre Loti à istanbul ».

Voyage littéraire à Istanbul
Voyage littéraire à Istanbul

Ce fut un petit voyage passionnant pour moi et j’espère que ceux et celles que j’ai rencontrés auront eu autant de plaisir à m'écouter, que j’en éprouvé à leur faire partager ma passion de la littérature et d’Istanbul…

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 06:38

On üçüncü yüzyılda Anadolu’dayız...

Sekiz yıl süren uzun mahkûmiyet yıllarının ardından ağabeyi İzzeddin Keykavus’un ölümüyle Alâeddin Keykûbad tahta çıkmıştır. Anadolu Selçuklu Devleti’nin Sultanı olan Alaeddin bir süre sonra Prenses Destina’yla evlenmiş ve Destina, Mahperi Hatun adını almıştır.

Komşu ülkelerin ve Moğolların bitmek bilmeyen saldırılarına karşı topraklarını korumak zorunda kalan Alaeddin Keykubâd hükümranlık yılları boyunca sürekli mücadele vermiştir. Bu arada bilmediği bir dünyada yapayalnız kalan Mahperi Hatun, var oluş mücadelesine girmiş ve eşinin aşkı ve tek oğlunun geleceği için savaşmıştır. 

 

Dördüncü basım, GiTa Yayınları, 2012

Dördüncü basım, GiTa Yayınları, 2012

Mahperi Hatuna için en büyük sorun, ikinci eş Eyyübi Melikesi Gaziye Hatun ve oğulları olmuştur...

Bu buhran döneminde Mahperi Hatunun hayatına Sultanın Baş mimarı girmiştir. Bu gizemli ve tutkulu adam gizliden gizliye Hanım Sultanın kalbini fethedeceği günü beklemektedir...

İkinci ve üçüncü basım, GiTa Yayınları, 2012

İkinci ve üçüncü basım, GiTa Yayınları, 2012

Satin almak için

gitakitap.com/

Gisèle’in uzun yıllar süren araştırmaların ve incelemelerin meyvesidir olan “Mahperi Hatun” romanı, Anadolu Ortaçağ tarihinin önemli şahsiyetlerini gün ışığına çıkarmaktadır. Herkesin takdirini ve sevgisini kazanan, Anadolu’yu Selçuklu mimarisinin kıymetli eserleriyle donatan, sanata ve edebiyata düşkün değerli hükümdar Alaeddin Keykubâd, Mahperi Hatun adıyla tanınan Kalonoros Prensesi Destina, Kubad Abad sarayının mimarı Saadeddin Köpek, Mevlânâ Hazretleri ve babası Sultan-ul-Ulemâ.... 

Birinci basım, GiTa Yayınları, 2004

Birinci basım, GiTa Yayınları, 2004

Bu romanın hiçbir zaman aklınızdan çıkaramayacağınız kahramanlarıdır..Ama belki de bu romanın başkahramanları aşk, nefret, kıskançlık, azim, entrika, iktidar hırsı kısacası insanlığı yıkıma ve şiddete götüren tüm o ölümcül tutkulardır...

Hürriyet Kitap, 2004

Hürriyet Kitap, 2004

Iso dergisi, 2004

Iso dergisi, 2004

Tercüman, 2004

Tercüman, 2004

Tempo, Şubat 2005

Tempo, Şubat 2005

Kaçak dergisi, 2005

Kaçak dergisi, 2005

Popüler Tarih, 2007

Popüler Tarih, 2007

Tim Out Istanbul, 2007

Tim Out Istanbul, 2007

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27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 19:59

La-Trilogie-d-Istanbul-copie-1.jpg

La Trilogie d’Istanbul (Editions GiTa Yayinlari, Istanbul), est une somme romanesque se déroulant à Istanbul entre 1985 et 2009. Elle est composée de : Fenêtres d’Istanbul (2003, réédition 2006), Grimoire d’Istanbul (2006) et Secrets d’Istanbul (2009).

 

Une épopée sur la cité millénaire, avec  sa mosaïque de cultures, son étonnante diversité religieuse, sa diversité des classes sociales, ses paradoxes dans la condition des femmes et ses énigmes ensevelies.

Un univers réaliste et épique à la fois, dans l’envoûtante mégapole turque. 

 

Le fil conducteur des trois tomes de la Trilogie d’Istanbul est le personnage nocturne du Tambour du Ramadan ; dans Fenêtres d’Istanbul, il marche seul dans la nuit au fil des rues et tombe amoureux d’une fille à sa fenêtre, Lune-de-Tulle ; il devient chauffeur d’un antiquaire dans Grimoire d’Istanbul et brocanteur dans Secrets d’Istanbul

 

La Trilogie d’Istanbul I : Fenêtres  d'Istanbul, 2003 

 

 

 Fenetres-d-Istanbul.jpg

 

Le premier tome de « La Trilogie d’Istanbul » Fenêtres d’Istanbul (2003) est un roman sur la cité millénaire, déchirée entre modernisme et traditions, avec ses inégalités sociales, ses paradoxes dans la condition des femmes, son foisonnement baroque, son incroyable diversité, sa mosaïque de croyances...

Le héros, le Tambour du Ramadan, est un personnage du petit peuple.

Il s’agit d’un personnage hors du commun car il passe ses nuits à marcher seul au fil des rues.

La construction du roman fait alterner les chapitres où le héros avance seul dans la nuit et ceux consacrés aux autres personnages.

De jour, il chante des romances sous les fenêtres ; la nuit, il marche dans les rues seul et réveille le quartier, rappelant aux personnes qui jeûnent qu´il est l´heure de prendre la dernière collation avant le lever du soleil.

Quand le destin du Tambour croise celui des habitants de l’immeuble s’élabore une fiction sur l’Istanbul du XXe siècle, un univers à la fois réaliste et poétique, loin des stéréotypes sur la Turquie.

 

Dans une rue enneigée d’Istanbul, Brave, l’épicier observe les fenêtres de l’immeuble d’en face dont il connaît tous les occupants : Perle, héritière d’un manoir sur les rives du Bosphore et dévorée par la passion de l’or ; Avédis, le vieil arménien et sa soi-disant gouvernante, la fille-mère Séraphina ; Précieuse, la femme seule, qu’on surnomme “la féministe” ; Tante Hannah et Oncle Moshé, deux vieillards juifs prisonniers de leurs souvenirs ; l’étrangère, inépuisable sujet de commérages des voisins ; On-S’est-Arrêté-Là, paysanne qui vit dans la cave... Et enfin, Lune-de-Tulle, la fille du concierge, que son père  a promise à Brave mais qui refuse désormais d’entrouvrir son rideau. Car celui qu’elle regarde en secret, c’est le Tambour du Ramadan, un va-nu-pieds aux allures de Pacha… Abandonné par sa mère,  mendiant,  enfant des rues, travailleur des collines d’ordures, le Tambour n’a connu que la détresse. Jusqu’à ce que soudain...

 

 

Un extrait :

 

Je m’enfuis à toutes jambes. La rue est encore déserte. Ni matinaux, ni noctambules attardés, seulement la neige qui se répand en eau dès qu’elle touche  l’asphalte.

Et soudain, un chien surgit d’une ruelle obscure, il s’approche en grognant, je tape du pied sans parvenir à l’intimider, il me montre les dents avec hargne, je frappe dans mes mains mais à l’instant, il bondit et me saisit au poignet, une douleur fulgurante me déchire le bras, je hurle,  je ne vois que ses yeux  verdâtres! Alors apparaît un fou en train de pousser des cris de coq, le chien me lâche la main, je lui décoche un coup de pied et il décampe la queue entre les pattes. Le fou s’approche de moi, regarde effarouché ma main couverte de sang et prend aussi la poudre d’escampette en  coqueriquant.

Je reste seul  dans Istiklâl Caddesi, il me faudra marcher vers le lycée de Galatasaray  et descendre vers la fontaine pour y laver mon bras, en attendant, je contemple mon sang  qui coule en gouttes larges sur la neige et je me sens désespéré. Je ne suis qu’un des déchets de cette ville immense, un  pauvre hère de Tambour de Ramadan sans nom et sans foyer, je n’aurais qu’à partir aux collines d’ordures, à me lover dans un des monticules et attendre, personne d’autre qu’Azraël  ne viendrait me chercher...

 

Ce personnage nocturne du Tambour du Ramadan, fut pour moi si poétique, si surréaliste même, que j’en ai fait le personnage principal de mon roman Fenêtres d’Istanbul et que je lui ai encore consacré un texte dans Mes Istamboulines (2011).

 

La Trilogie d’Istanbul II, Grimoire d’Istanbul, 2006

 

 Grimoire-d-Istanbul.jpg

 

Le second tome, Grimoire d’Istanbul, (2006), est un roman psychologique sur la complexité des sentiments et du désir, sur les fantômes du passé ; une réflexion éthique sur la tentation ; un roman d’aventures entraînant le lecteur sur les sites de Turquie témoins des débuts du christianisme...

Tout en reprenant certains héros du premier volume, il présente un nouveau personnage,  Alice, franco-turque de 35 ans, qui, hantée par son passé, regagne Istanbul, sa ville natale, après de longues années à Paris. Sa mission: remplacer un archéologue assassiné dans d’étranges circonstances. Dès lors, s’élabore une intrigue dont les fils se dénoueront de façon inattendue. Car la route d’Alice va croiser celle de plusieurs personnages, tous en quête, pour des mobiles différents, d’un manuscrit ancien : Antonio, bouquiniste solitaire et passionné redécouvrant l’amour à la maturité ; sa fille Eda, adolescente romanesque et suicidaire ; Yahya, antiquaire peu scrupuleux, trafiquant d’objets d’art ; Violeta, son épouse trahie, animée par la soif de vengeance ; Dauphin, le chauffeur, ancien Tambour du Ramadan...

 

 

La Trilogie d’Istanbul III, Grimoire d’Istanbul, 2009

 

 

Secrets-d-Istanbul.jpg

 

 

Le troisième tome,  Secrets d’Istanbul, (2009), met en scène des héros explorant les labyrinthes du passé pour débusquer les mensonges liés à leur identité.

Alice trouve un jour dans un sac de voyage un mystérieux carnet qui va bouleverser son existence. Cette découverte marque le début d’une enquête où secrets de famille et tabous voleront en éclats… Quatre chapitres se déroulant exactement en parallèle entre l’automne 2007 et le printemps 2008 conduisent les personnages de l’époque actuelle à une remontée dans le temps.

 La quête de leurs origines va les conduire à des trouvailles stupéfiantes sur les traces de personnages historiques célèbres pour avoir échafaudé des « châteaux en Turquie » : le soi-disant messie Sabattaï Tsevi, l’illustre poète français Lamartine, le bâtisseur de phares Michel Pacha et le peintre de la cour ottomane Pierre Désiré Guillemet.

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  • : Gisèle Durero-Koseoglu, écrivaine d’Istanbul
  • : Bienvenue sur le blog de Gisèle, écrivaine vivant à Istanbul. Complément du site www.giseleistanbul.com, ce blog est destiné à faire partager, par des articles, reportages, extraits de romans ou autres types de textes, mon amour de la ville d’Istanbul, de la Turquie ou d'ailleurs...
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Contributions : Un roman turc de Claude Farrère, Le Jardin fermé, Un Drame à Constantinople...
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Livres de Gisèle Durero-Köseoglu

2003 : La Trilogie d’Istanbul I,  Fenêtres d’Istanbul.

2006 : La Trilogie d’Istanbul II, Grimoire d’Istanbul.

2009 : La Trilogie d’Istanbul II, Secrets d’Istanbul.

2004 : La Sultane Mahpéri, Dynasties de Turquie médiévale I.

2010 : Mes Istamboulines, Récits, essais, nouvelles.

2012 : Janus Istanbul, pièce de théâtre musical, livre et CD d’Erol Köseoglu.

2013 : Gisèle Durero-Köseoglu présente un roman turc de Claude Farrère,  L’Homme qui assassina, roman de Farrère et analyse.

2015 : Parution février: Sultane Gurdju Soleil du Lion, Dynasties de Turquie médiévale II.

 

 

 

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