Les Causeries littéraires de Gisèle
Vidéo au sujet du roman L'Homme qui assassina, de Claude Farrère.
Le grand amour de Claude Farrère à Istanbul et la Rue Claude Farrère.
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Les Causeries littéraires de Gisèle
Vidéo au sujet du roman L'Homme qui assassina, de Claude Farrère.
Le grand amour de Claude Farrère à Istanbul et la Rue Claude Farrère.
Une petite présentation de mes livres consacrés à la ville d'Istanbul
- Romans : La Trilogie d'Istanbul : Fenêtres d'Istanbul, Grimoire d'Istanbul, Secrets d'Istanbul
- Récits et essais : Mes Istamboulines
-Pièce de théâtre : Janus Istanbul
-Analyse : L'Homme qui assassina, de Claude Farrère
Musique de la vidéo : Erol Koseoglu (Janus Istanbul, 2012, Intermède VI)
Livre avec CD, Editions franco-turques GiTa, Istanbul, 2012
Janus Istanbul ou le mélange des cultures
Quatrième de couverture
Janus, le dieu aux deux visages, s’ennuie, les humains l’ont oublié.
Jusqu’au jour où s’installe dans la maison construite sur les ruines de son temple, un jeune couple mixte, Chloé et Hakan. Voilà de quoi redonner de l’énergie, mais aussi des tourments, à ce gardien de la diversité. Car une nouvelle mission va lui incomber : aider Petit Janus, l’enfant du couple, à assumer la richesse de ses origines différentes.
Mêlant satire et poésie, drame et comique, la pièce de théâtre musical, Janus Istanbul, soutenue par les compositions d’Erol Köseoglu, pose le problème de l’identité dans le mélange des cultures, de la tolérance et de l’acceptation des différences. Mais en musique…
La scène se passe à Istanbul, dans une maison ancienne construite sur les ruines de ce qui fut jadis le temple de Janus, le dieu au double visage. Oublié par les humains, celui qui fut le gardiendes portes, du changement, des passages mais aussi le symbole de l’ambivalence, s’ennuie et se chamaille avec Janus Bis, son autre lui-même.
Mais l’arrivée dans la maison d’un jeune couple mixte, va lui redonner de l’énergie. Comment aider Chloé et Hakan à fusionner harmonieusement cette nouvelle part d’eux-mêmes avec l’ancienne ? Sa mission ne s’arrêtera pas là. A la naissance de Petit Janus, l’enfant du couple, Janus ne sait plus où donner de la tête. Car si le mélange des cultures est facile à résoudre entre gens qui s’aiment, il n’en est pas de même lorsque ces derniers sortent de leur bulle protectrice et affrontent le regard de la société.
Janus Istanbul illustre donc pose donc le problème de l’identité dans le mélange des cultures et de l’acceptation des différences de l’autre.
Satirique lorsqu’elle aborde le problème du déracinement, des préjugés culturels et de l’intolérance, pathétique lorsque les personnages, confrontés à des difficultés qu’ils croient insolubles, sombrent dans le désespoir, la pièce est aussi un spectacle musical.
Le CD : Le CD, enregistré et réalisé au Studio We Play d’Istanbul, est la création d’Erol Köseoglu, qui a composé les morceaux, joué tous les instruments et interprété les chansons de la pièce.
Les dix morceaux de musique et les huit chansons composés par Erol Köseoglu, épousent le dilemme des personnages, en mélangeant la plainte de l’accordéon aux accords de la guitare électrique, la guitare classique à la batterie. La Chanson de Janus, la Valse des amoureux, la chanson C’est si simple l’amour, la chanson Bonnes pour l’Orient, la chanson Carpe Diem, l’Accordéon Ghetto, pour ne citer que quelques exemples, font partie intégrante de l’intrigue, qu’ils approfondissent et soutiennent de façon essentielle.
D’année en année, il attire de plus en plus de visiteurs : 452000 visiteurs en 2012 !
On dit toujours que les jeunes ne lisent plus. Pourtant, quoi de plus réconfortant que de voir des groupes de jeunes gens et jeunes filles passer des heures à choisir des livres ? Car même à l’époque de l’ordinateur, le livre reste le moyen le plus efficace non seulement de se garantir contre l’obscurantisme mais aussi de trouver une distraction passionante à bon marché.
Pourquoi est-ce que j’aime le salon du livre ?
C’est un endroit magique et presque surréaliste où durant une semaine, on échappe à la société de consommation, où les problèmes du dehors n’existent plus et où tout le monde semble vivre d’un coup dans la littérature.
Et une fois de plus, mes journées dans le stand des Editions Gita en tant qu’écrivain, m'ont permis de profiter de l’atmosphère particulière de la foire du livre.
Ici, avec Murat Kefeli, l'écrivain de "Veda Balesi", qui parvient à écrire malgré son handicap (surdité et cécité presque complète ; il a écrit tout son roman lettre par lettre en utilisant des signes de 200 puntos...). Un magnifique exemple de persévérance et de courage littéraire…
♥
Gisèle
Durero-Köseoğlu
Janus İstanbul’da
Müzikal Oyun
CD ile birlikte
Besteler
Erol Köseoğlu
Türkçeye uyarlayan: Nil Çayan
GiTa
Pazartesi 12 Kasım, kitapcılar'da
Janus İstanbul'da,Müzikal Oyun,CD ile birlikte, çıktı !!!
Şarkı : Aynıyız hepimiz link
Ben bir garip Janus'um
Ne kötü ne de iyi
Hem girişim hem çıkış
Hem akıllı hem deli
Ben ilahi ikili
Hem duru hem gizemli
Unutur anarım
Geçmişi, geleceği
Hayatta her şey bir eş
Az ve çok, yaşlı ve genç
Yaş-kuru, güzel-çirkin
Ak-kara, fakir-zengin
Olumsuz ve olumlu
Uyumsuz ve uyumlu
Huzursuz ve huzurlu
Ters yüz et madalyonu
İki yüze sahip tanrı Janus sıkılmaktadır, insanlar O’nu unutmuştur. Ta ki bir gün tapınağının kalıntıları üzerine yapılmış olan eve, ayrı kültürlerden gelen genç bir çift taşınana dek. Hakan ve Chloé. İşte farklılıklar bekçisine hem yeniden canlılık hem de acılar verecek bir başlangıç. Artık yeni bir görevi vardır: Çiftin çocuğu Küçük Janus’a farklı köklerininin zenginliğiyle yaşayıp tadına varabilmesi için yardım etmek.
Hicivle şiiri, dramla komediyi harmanlayarak, Erol Köseoğlu’nun besteleriyle de desteklenerek, bu müzikal oyun Janus İstanbul’da, kültür birleşmelerindeki kimlik, höşgörü ve farklılıkların kabul edilmesi sorunlarını sorguluyor. Kâh düşünecek, kâh güleceksiniz. Hem de müzikle...
Araştırmacı yazar Gisèle Durero-Köseoğlu, bu sefer iki ayrı kültürde büyüyen insanları kendi hayat tecrübeleriyle destekleyerek irdeliyor. Türkiye’deki frankofon edebiyatının en önemli temsilcilerden biri olan yazar, Fransa’da Cumhurbaşkanlığı şiir ödülünü almış, şiir derlemeleri ve birçok romanları Gita Yayınları’ndan çıkmıştır: Mahperi Hatun(2004), İstanbul Üçlemesi, İstanbul’dan Pencereler(2003), İstanbul’da Bir El Yazması(2006), Sır dolu İstanbul(2009) ve İstanbulin(2010).
FRANSIZCASI :
Bir şarkı dinleyin : link
cL'équipe familiale de Janus Istanbul : Erol Köseoglu, compositeur et interprète, Gisèle Durero-Köseoglu, auteure, Taceddin Köseoglu, directeur de GiTa, Aksel Köseoglu, éditeur.
Janus Istanbul : La scène se passe à Istanbul, dans une maison ancienne construite sur les ruines de ce qui fut jadis le temple de Janus, le dieu au double visage. Oublié par les humains, celui qui fut le dieu des portes, du changement, des passages mais aussi le symbole de l’ambivalence, s’ennuie et se chamaille avec Janus Bis, son autre soi-même.
Lien vers Amazon. fr : link
Mais l’arrivée dans la maison d’un jeune couple mixte, va lui redonner de l’énergie. Comment aider Chloé et Hakan à fusionner harmonieusement cette nouvelle part d’eux-mêmes avec l’ancienne ? Sa mission ne s’arrêtera pas là. A la naissance de Petit Janus, l’enfant du couple, Janus ne sait plus où donner de la tête. Car si le mélange des cultures est facile à résoudre entre gens qui s’aiment, il n’en est pas de même lorsque ces derniers sortent de leur bulle protectrice et affrontent le regard de la société.
Janus Istanbul illustre donc pose donc le problème de l’identité dans le mélange des cultures et de l’acceptation des différences de l’autre.
Satirique lorsqu’elle aborde le problème du déracinement, des préjugés culturels et de l’intolérance, pathétique lorsque les personnages, confrontés à des difficultés qu’ils croient insolubles, sombrent dans le désespoir, la pièce est aussi un spectacle musical.
Le CD : Le CD, enregistré et réalisé au Studio We Play d’Istanbul, est la création d’Erol Köseoglu, qui a joué tous les instruments et interprété les chansons de la pièce.
Les dix morceaux de musique et les huit chansons composés par Erol Köseoglu, épousent le dilemme des personnages, en mélangeant la plainte de l’accordéon aux accords de la guitare électrique, la guitare classique à la batterie. La Chanson de Janus, la Valse des amoureux, la chanson C’est si simple l’amour, la chanson Bonnes pour l’Orient, la chanson Carpe Diem, l’Accordéon Ghetto, pour ne citer que quelques exemples, font partie intégrante de l’intrigue, qu’ils approfondissent et soutiennent de façon essentielle.
Erol Köseoglu pendant les enregistrements de Janus Istanbul au Studio We PLay, Istanbul, automne 2011
La pièce et son CD sortiront aussi en turc en septembre 2012 , dans la traduction de Nil Çayan, sous le titre : Janus Istanbul’da
Je n’avais pas prémédité d’écrire Janus Istanbul.
Contrairement à mes autres livres qui, généralement, correspondent à la concrétisation d’un projet, celui-ci s’est imposé à moi. Il m’est « tombé dessus » un soir de juin 2010 ; je me suis assise devant mon ordinateur et sans en comprendre la raison, j’ai commencé à écrire un texte théâtral intitulé Janus, étonnée moi-même de m’atteler à un nouveau travail de façon si inopinée. Il fut aussi, d’emblée, évident que la pièce serait musicale. Mon fils cadet, Erol, a alors accepté de collaborer avec moi pour en composer la musique. C’était le début d’une aventure qui allait durer un an et demi.
Je me suis donc jetée à corps perdu, durant l’été 2010, dans l’écriture de la première version de la pièce et des chansons mais sans avoir le sentiment que la production soit achevée, d’autant plus que je mets toujours deux ou trois ans pour écrire un livre.
Puis, à l’automne la collaboration avec Erol s’est enrichie d’un nouvel objectif : publier avec le livre un CD des musiques et chansons. Je dois avouer que nous avions le sentiment de nous atteler à une entreprise un peu trop ambitieuse pour nous mais la foi, la persévérance et la passion que nous y avons mises, compenseront, nous l’espérons, les petits défauts qu’on pourrait nous reprocher.
Cependant, si j’étais véritablement enchantée par les musiques de la pièce, il n’en était pas de même pour le texte ; je savais qu’il y « manquait quelque chose ». En janvier 2011, je l’ai donné à lire à mon fils aîné, Aksel, qui s’initiait au travail d’éditeur, en le priant d’en effectuer la critique. Je le remercie car il m’a donné l’idée qui allait modifier tout l’ouvrage : faire interpréter le personnage de Janus par deux acteurs.
Emballée par cette perspective, je me suis donc remise à la tâche : Janus Istanbul en est le fruit.
Je sais que l’on va me demander si cette pièce est autobiographique, ne serait-ce que par le fait que je vis depuis longtemps à Istanbul. Elle l’est en partie. Pas du tout, je le précise, en ce qui concerne les réactions des familles, car j’ai eu personnellement la chance d’avoir des parents qui, grâce à leur amour bienveillant, ont entièrement respecté ma décision de vivre dans une culture différente de la mienne et une belle-famille qui m’a accueillie avec tolérance.
Si, cependant, plusieurs épisodes s’inspirent de mon vécu, en vérité, la pièce s’en évade largement pour s’enrichir de celui de nombreuses autres personnes avec lesquelles j’ai eu l’occasion d’échanger mon expérience.
Finalement, à la question : « Pourquoi avez-vous écrit ce livre ? », je répondrais : « Parce qu’il était indispensable pour moi… »
2003 : La Trilogie d’Istanbul I, Fenêtres d’Istanbul.
2006 : La Trilogie d’Istanbul II, Grimoire d’Istanbul.
2009 : La Trilogie d’Istanbul II, Secrets d’Istanbul.
2004 : La Sultane Mahpéri, Dynasties de Turquie médiévale I.
2010 : Mes Istamboulines, Récits, essais, nouvelles.
2012 : Janus Istanbul, pièce de théâtre musical, livre et CD d’Erol Köseoglu.
2013 : Gisèle Durero-Köseoglu présente un roman turc de Claude Farrère, L’Homme qui assassina, roman de Farrère et analyse.
2015 : Parution février: Sultane Gurdju Soleil du Lion, Dynasties de Turquie médiévale II.