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4 novembre 2018 7 04 /11 /novembre /2018 11:56

C’est l’été indien à Istanbul et pourquoi ne pas partir à la pêche en bateau, pour savourer ce beau dimanche ?

Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...

A vrai dire, s’agit-il seulement de partir à la pêche ou de savourer les beautés d’Istanbul en admirant l’extraordinaire paysage de ces rives mythiques et les vieux yalis, demeures en bois les pieds dans l’eau ? Les deux, bien sûr !

Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...
Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...

Comme, par exemple, entrer dans le chenal appelé au XIXe siècle « Les Eaux Douces d’Asie », où les Stambouliotes venaient se promener en caïque… On raconte que les jeunes filles y faisaient semblant de laisser tomber par mégarde la voilette qui leur cachait le bas du visage, pour se laisser admirer par un éventuel mari…

Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...

Le trafic maritime sur le Bosphore est intense ; on y croise des mastodontes, heureusement que notre "capitaine"est un habitué de ces eaux !

Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...

Les petites embarcations pullulent, chaque pêcheur nourrissant l’espoir d’attraper un bar !

Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...

En ce qui concerne notre pêche, avouons quand même qu’elle ne fut pas très  prolifique ; c’est pourquoi nous avons préféré acheter des bars à un pêcheur professionnel…

Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...

Avec une belle salade et quelques « mézés », hors-d’œuvre turcs,  quel régal !

Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...
Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...

Aller à la pêche en bateau sur le Bosphore, c’est un peu comme partir en vacances… Les charmes d’Istanbul, historique, naturel, gastronomique, sociologique, sont vraiment inépuisables…

 

Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...

Si vous aimez lire sur la Turquie, voilà un petit rappel sur mes livres :

La Trilogie d’Istanbul (Fenêtres d’Istanbul, Grimoire d’Istanbul, Secrets d’Istanbul) La Sultane Mahpéri, Sultane Gurdju Soleil du Lion, Mes Istamboulines, Janus Istanbul…

Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...

Et les rééditions que j’ai effectuées en collaboration avec mon fils Aksel Koseoglu, aux Editions GiTa d’Istanbul, d’anciens livres portant sur la ville d’Istanbul :

Le Jardin fermé de Marc Hélys, L’Homme qui assassina, de Claude Farrère, Un Drame à Constantinople, de Leïla Hanoum, La Rive d’Asie, de Claude Anet.

Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...
Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...

Et aussi un guide de voyage en turc, La Côte d’Azur, sur ma région natale, réalisé en collaboration avec mon époux, Taceddin Koseoglu :

 

Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...
Encore à la pêche en bateau sur le Bosphore...

Vidéo d'une minute : Mes livres sur Istanbul

 

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8 avril 2018 7 08 /04 /avril /2018 14:12

C’était un des plus jolis « yali » (maison en bois les pieds dans l’eau) du Bosphore, le « yali du médecin » (Hekim basi Sali Efendi), où habita jadis Sali Efendi, qui fut  le docteur de trois sultans successifs et aussi un professeur de botanique. 

Ma photo personnelle du yali en bon état, il y a quatre ans

Ma photo personnelle du yali en bon état, il y a quatre ans

Or hier, un cargo de 225 mètres dont le gouvernail s’était coincé l’a heurté de plein fouet et transformé en tas de ruines.

Voilà la vidéo de cet incroyable accident sur youtube

Photo du journal Sozcu

Photo du journal Sozcu

Photo du journal Milliyet

Photo du journal Milliyet

Photo du site NTV

Photo du site NTV

Par chance, le « yali » était vide, n’étant plus habité actuellement et ne servant que pour des cérémonies de mariage ou des tournages de films.

Ce n’est malheureusement pas la première fois qu’un drame de ce genre se produit sur le Bosphore.

Les habitués de mon blog se souviennent peut-être qu’un fait-divers analogue s’était produit le 15 août 2015, endommageant le yali d’Ethem Pertev, autre merveille des rives du Bosphore :

Photo du site Aydinlik

Photo du site Aydinlik

Ce spectaculaire accident apporte de l’eau au moulin des partisans de la création d’un « second Bosphore » appelé « Canal Istanbul », dont le tracé a été publié en janvier 2018 et dont la construction est programmée avant 2023.

carte donnée par NTV en janvier 2018

carte donnée par NTV en janvier 2018

Le Bosphore, reliant la Mer Noire à la mer de Marmara,  est le quatrième bras de mer le plus fréquenté au monde ; souhaitons que les 366 « yali » historiques qui restent, symboles du passé d’Istanbul,  puissent survivre à ce trafic maritime hors du commun…  

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26 novembre 2017 7 26 /11 /novembre /2017 22:03

En cette douce journée d’automne à Istanbul, nous avons saisi l’occasion de partir sur le bateau de notre ami Burak, pour profiter des beautés du Bosphore ; la météo annonce en effet que les pluies vont arriver…

 

 

 

 

Istanbul : A la pêche amateur sur le Bosphore…
Istanbul : A la pêche amateur sur le Bosphore…

C’est ainsi que nous avons une fois de plus goûté aux plaisirs de la pêche sur le Bosphore, avec une longue ligne comportant un hameçon tous les trente centimètres, que l’on déroule de son morceau de liège pour l’envoyer le plus profond possible.

Mais attention, quand on remonte le fil, il a tendance à s’emmêler…

Istanbul : A la pêche amateur sur le Bosphore…

Bien que je ne sois pas très experte en la matière, je suis fière d’avoir réussi à attraper six poissons.

Istanbul : A la pêche amateur sur le Bosphore…

Desquels s’agit-il ? De chinchards et de petits temnodons sauteurs…

Ce ne sont pas des poissons « de luxe » mais aussitôt sortis de l’eau aussitôt cuits, ils sont absolument délicieux…

 

 

Istanbul : A la pêche amateur sur le Bosphore…

Voilà ce qu’écrivaient des voyageurs, en 1833, dans une Correspondance d’Orient  (citation prise sur le site de Turquie-Culture) : « Vous savez combien le Bosphore est poissonneux : ainsi placé entre deux mers, il sert de passage aux habitants des eaux qui, en automne, s'en vont de la Mer Noire… mais cette émigration leur est funeste ; ils échappent aux rigueurs de l'hiver, et n'échappent point à l'homme. »

Istanbul : A la pêche amateur sur le Bosphore…

Bon, maintenant, il faut attendre la prochaine sortie, pour espérer pêcher des pélamides…

 

Les lecteurs et lectrices qui connaissent mon blog ont déjà eu l’occasion d’y voir plusieurs articles sur les eaux du Bosphore, donc deux consacrés à la pêche :

 

http://gisele.ecrivain.istanbul.over-blog.com/istanbul-p%C3%AAche-%C3%A0-la-p%C3%A9lamide-sur-le-bosphore

http://gisele.ecrivain.istanbul.over-blog.com/article-istanbul-a-la-peche-sur-le-bosphore-83279239.html

 

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11 août 2015 2 11 /08 /août /2015 22:40

Voie navigable internationale, le Bosphore, long de 32 kilomètres, permet le passage des navires marchands mais cela n’est pas sans risque. Si l’histoire du détroit est fertile en récits de collisions, d’explosions, de naufrages ou d’échouements, le plus insolite de ces accidents est sans doute  le heurt d’un yali par un cargo ou un tanker.

Le mois de juillet a été témoin d’un de ces tristes accidents : un cargo de 106 mètres, le Majed and Randy,  dont le gouvernail s’était coincé, a percuté  à Kanlica le merveilleux yali d’Ethem Pertev, un des plus beaux du Bosphore, construit en 1860 pour une des favorites du sultan Abdulmecit, détruisant tout le coin de l’étage.

Photo du journal Milliyet

Photo du journal Milliyet

Istanbul, Bosphore : un cargo dans le yali !

Deux ans auparavant, en 2013, un tanker de 243 mètres appelé « Aral Sea » était venu s’échouer, son gouvernail bloqué, sur le rivage de Sariyer.

Photo du journal Sabah

Photo du journal Sabah

En 2009, c’est un cargo de 100 mètres nommé « Ilke Mete » qui a heurté le rivage de Anadolu Hisar.

Istanbul, Bosphore : un cargo dans le yali !
Istanbul, Bosphore : un cargo dans le yali !

En 2008, à Sariyer, un cargo est entré dans le jardin d’enfants, heureusement vide grâce à l’heure matinale, causant une vague telle que trois yalis ont été inondés.

Istanbul, Bosphore : un cargo dans le yali !

La même année, un cargo a heurté, à Yenikoy, le fameux yali de Sait Halim Pacha…

Istanbul, Bosphore : un cargo dans le yali !

Aristophane ne disait-il pas déjà : « Il faut être rameur avant de tenir le gouvernail, avoir gardé la proue et observé les vents avant de gouverner soi-même le navire… »

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 21:20

C’est en ce début d’octobre 2014 que j’ai eu l’honneur de faire plusieurs interventions en tant qu’écrivaine, dans un voyage littéraire à Istanbul.

Voyage littéraire à Istanbul

C’est la troisième fois que je participe à un voyage littéraire : la première fois, c’était avec Laurent Bignolas, pour Thalassa, en 2013, sur le thème, « Les yalis du Bosphore dans la littérature »

Voyage littéraire à Istanbul

La seconde, fois, avec Stéphane Thébaut, pour la Maison France 5, « Les yalis du Bosphore »...

Et la troisième, cette semaine, avec un sympathique groupe de passionnés de littérature venus de Belgique, avec les Agences Tellus de Bruxelles et Consept Turizm d'Istanbul.

(Pour des raisons de "droit à l'image", j'ai préféré masquer le visage des quatorze participants...)

 

Voyage littéraire à Istanbul

Première intervention : conférence sur « Istanbul dans la littérature » et dédicace de mon livre Mes Istamboulines.

Voyage littéraire à Istanbul

Seconde intervention : conférence sur plusieurs sujets littéraires en rapport avec la ville d’Istanbul et lecture d’extraits de textes.

Voyage littéraire à Istanbul

Troisième intervention : croisière sur le Bosphore, pour « Les yalis du Bosphore dans la littérature... »

Le fameux yali des Ostrorog...

Le fameux yali des Ostrorog...

Le célèbre yali de Mehmet Emin Pacha le Chypriote...

Le célèbre yali de Mehmet Emin Pacha le Chypriote...

Voyage littéraire à Istanbul

Quatrième intervention : « Pierre Loti à istanbul ».

Voyage littéraire à Istanbul
Voyage littéraire à Istanbul

Ce fut un petit voyage passionnant pour moi et j’espère que ceux et celles que j’ai rencontrés auront eu autant de plaisir à m'écouter, que j’en éprouvé à leur faire partager ma passion de la littérature et d’Istanbul…

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27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 19:59

La-Trilogie-d-Istanbul-copie-1.jpg

La Trilogie d’Istanbul (Editions GiTa Yayinlari, Istanbul), est une somme romanesque se déroulant à Istanbul entre 1985 et 2009. Elle est composée de : Fenêtres d’Istanbul (2003, réédition 2006), Grimoire d’Istanbul (2006) et Secrets d’Istanbul (2009).

 

Une épopée sur la cité millénaire, avec  sa mosaïque de cultures, son étonnante diversité religieuse, sa diversité des classes sociales, ses paradoxes dans la condition des femmes et ses énigmes ensevelies.

Un univers réaliste et épique à la fois, dans l’envoûtante mégapole turque. 

 

Le fil conducteur des trois tomes de la Trilogie d’Istanbul est le personnage nocturne du Tambour du Ramadan ; dans Fenêtres d’Istanbul, il marche seul dans la nuit au fil des rues et tombe amoureux d’une fille à sa fenêtre, Lune-de-Tulle ; il devient chauffeur d’un antiquaire dans Grimoire d’Istanbul et brocanteur dans Secrets d’Istanbul

 

La Trilogie d’Istanbul I : Fenêtres  d'Istanbul, 2003 

 

 

 Fenetres-d-Istanbul.jpg

 

Le premier tome de « La Trilogie d’Istanbul » Fenêtres d’Istanbul (2003) est un roman sur la cité millénaire, déchirée entre modernisme et traditions, avec ses inégalités sociales, ses paradoxes dans la condition des femmes, son foisonnement baroque, son incroyable diversité, sa mosaïque de croyances...

Le héros, le Tambour du Ramadan, est un personnage du petit peuple.

Il s’agit d’un personnage hors du commun car il passe ses nuits à marcher seul au fil des rues.

La construction du roman fait alterner les chapitres où le héros avance seul dans la nuit et ceux consacrés aux autres personnages.

De jour, il chante des romances sous les fenêtres ; la nuit, il marche dans les rues seul et réveille le quartier, rappelant aux personnes qui jeûnent qu´il est l´heure de prendre la dernière collation avant le lever du soleil.

Quand le destin du Tambour croise celui des habitants de l’immeuble s’élabore une fiction sur l’Istanbul du XXe siècle, un univers à la fois réaliste et poétique, loin des stéréotypes sur la Turquie.

 

Dans une rue enneigée d’Istanbul, Brave, l’épicier observe les fenêtres de l’immeuble d’en face dont il connaît tous les occupants : Perle, héritière d’un manoir sur les rives du Bosphore et dévorée par la passion de l’or ; Avédis, le vieil arménien et sa soi-disant gouvernante, la fille-mère Séraphina ; Précieuse, la femme seule, qu’on surnomme “la féministe” ; Tante Hannah et Oncle Moshé, deux vieillards juifs prisonniers de leurs souvenirs ; l’étrangère, inépuisable sujet de commérages des voisins ; On-S’est-Arrêté-Là, paysanne qui vit dans la cave... Et enfin, Lune-de-Tulle, la fille du concierge, que son père  a promise à Brave mais qui refuse désormais d’entrouvrir son rideau. Car celui qu’elle regarde en secret, c’est le Tambour du Ramadan, un va-nu-pieds aux allures de Pacha… Abandonné par sa mère,  mendiant,  enfant des rues, travailleur des collines d’ordures, le Tambour n’a connu que la détresse. Jusqu’à ce que soudain...

 

 

Un extrait :

 

Je m’enfuis à toutes jambes. La rue est encore déserte. Ni matinaux, ni noctambules attardés, seulement la neige qui se répand en eau dès qu’elle touche  l’asphalte.

Et soudain, un chien surgit d’une ruelle obscure, il s’approche en grognant, je tape du pied sans parvenir à l’intimider, il me montre les dents avec hargne, je frappe dans mes mains mais à l’instant, il bondit et me saisit au poignet, une douleur fulgurante me déchire le bras, je hurle,  je ne vois que ses yeux  verdâtres! Alors apparaît un fou en train de pousser des cris de coq, le chien me lâche la main, je lui décoche un coup de pied et il décampe la queue entre les pattes. Le fou s’approche de moi, regarde effarouché ma main couverte de sang et prend aussi la poudre d’escampette en  coqueriquant.

Je reste seul  dans Istiklâl Caddesi, il me faudra marcher vers le lycée de Galatasaray  et descendre vers la fontaine pour y laver mon bras, en attendant, je contemple mon sang  qui coule en gouttes larges sur la neige et je me sens désespéré. Je ne suis qu’un des déchets de cette ville immense, un  pauvre hère de Tambour de Ramadan sans nom et sans foyer, je n’aurais qu’à partir aux collines d’ordures, à me lover dans un des monticules et attendre, personne d’autre qu’Azraël  ne viendrait me chercher...

 

Ce personnage nocturne du Tambour du Ramadan, fut pour moi si poétique, si surréaliste même, que j’en ai fait le personnage principal de mon roman Fenêtres d’Istanbul et que je lui ai encore consacré un texte dans Mes Istamboulines (2011).

 

La Trilogie d’Istanbul II, Grimoire d’Istanbul, 2006

 

 Grimoire-d-Istanbul.jpg

 

Le second tome, Grimoire d’Istanbul, (2006), est un roman psychologique sur la complexité des sentiments et du désir, sur les fantômes du passé ; une réflexion éthique sur la tentation ; un roman d’aventures entraînant le lecteur sur les sites de Turquie témoins des débuts du christianisme...

Tout en reprenant certains héros du premier volume, il présente un nouveau personnage,  Alice, franco-turque de 35 ans, qui, hantée par son passé, regagne Istanbul, sa ville natale, après de longues années à Paris. Sa mission: remplacer un archéologue assassiné dans d’étranges circonstances. Dès lors, s’élabore une intrigue dont les fils se dénoueront de façon inattendue. Car la route d’Alice va croiser celle de plusieurs personnages, tous en quête, pour des mobiles différents, d’un manuscrit ancien : Antonio, bouquiniste solitaire et passionné redécouvrant l’amour à la maturité ; sa fille Eda, adolescente romanesque et suicidaire ; Yahya, antiquaire peu scrupuleux, trafiquant d’objets d’art ; Violeta, son épouse trahie, animée par la soif de vengeance ; Dauphin, le chauffeur, ancien Tambour du Ramadan...

 

 

La Trilogie d’Istanbul III, Grimoire d’Istanbul, 2009

 

 

Secrets-d-Istanbul.jpg

 

 

Le troisième tome,  Secrets d’Istanbul, (2009), met en scène des héros explorant les labyrinthes du passé pour débusquer les mensonges liés à leur identité.

Alice trouve un jour dans un sac de voyage un mystérieux carnet qui va bouleverser son existence. Cette découverte marque le début d’une enquête où secrets de famille et tabous voleront en éclats… Quatre chapitres se déroulant exactement en parallèle entre l’automne 2007 et le printemps 2008 conduisent les personnages de l’époque actuelle à une remontée dans le temps.

 La quête de leurs origines va les conduire à des trouvailles stupéfiantes sur les traces de personnages historiques célèbres pour avoir échafaudé des « châteaux en Turquie » : le soi-disant messie Sabattaï Tsevi, l’illustre poète français Lamartine, le bâtisseur de phares Michel Pacha et le peintre de la cour ottomane Pierre Désiré Guillemet.

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29 juin 2014 7 29 /06 /juin /2014 07:43

(Toutes les photographies de cet article sont copiées sur Internet, merci aux auteurs...)

La fameuse pharmacie Rebul, fondée par Jean-César Reboul, en 1895, sous le nom de “Grande Pharmacie parisienne”, doit quitter son emplacement historique de la rue d’Istiklal Cadessi, à Beyoglu, à cause du montant du loyer ( environ 19500 euros mensuels). Les amoureux du vieil Istanbul, une fois de plus, vont pleurer sur le déménagement de cet établissement historique, qui, à l’instar du cinéma Emek et de la pâtisserie Inci, perpétuait les souvenirs de l’ancien quartier de Péra. 

La pharmacie "Reboul", jadis...

La pharmacie "Reboul", jadis...

L'annonce de déménagement de la Pharmacie "Rebul"...

L'annonce de déménagement de la Pharmacie "Rebul"...

Les célèbres “yalis” des sultanes Fehime (ou Nahime) et Hatidje à Ortakoy, qui, depuis des décennies, font l’objet des protestations des amateurs d’Histoire, vont être restaurés par THY pour créer des hôtels de grand luxe, auxquels on accèdera en bateau depuis l’aéroport. Construit autour de 1800 et ayant appartenu ensuite à la sultane Nahime, le premier, utilisé pendant 33 ans comme école primaire de Gaziosmanpacha, a disparu dans un incendie en 2002, puis, son emplacement a servi de parking ; quant à celui de la sultane Hatidje, employé depuis 1972 par un club de natation, il a été vidé en 2006.

Les yalis des sultanes autrefois...

Les yalis des sultanes autrefois...

Le yali de la sultane Nahime après l'incendie de 2002

Le yali de la sultane Nahime après l'incendie de 2002

Le Kiosque du Pacha Huseyin Avni, situé sur la colline de Fethi Pacha, à Uskudar, qui comptait dans son parc trois mille arbres, a disparu hier dans un incendie, il n'est plus qu'un tas de cendres...

 

Istanbul, vestiges du passé : la restauration, ou les cendres ?
Istanbul, vestiges du passé : la restauration, ou les cendres ?

Le tunnel prévu entre Kasimpasa et Sutluce détruira les restes de maisons byzantines et les nombreuses inscriptions gravées sur des pierres. Si l’autorisation en est donnée, tous ces vestiges sombreront dans l’oubli.  

Istanbul, vestiges du passé : la restauration, ou les cendres ?

Des milliers de pièces d’or byzantines auraient été retrouvées dans un tunnel creusé sous un atelier de la Corne d’Or ; mais les chercheurs de trésor n’ayant pas déclaré leur découverte, ils ont été inculpés. 

Photo d'Arkeoloji Haber

Photo d'Arkeoloji Haber

Le nouveau tunnel du métro reliant Yanikkapi à Taksim a fait condamner la dernière porte restée ouverte des murailles de Galata, édifiées par les Gênois ; portant les armes de la famille Doria, et appelée en turc “Harup kapisi “, cette porte, désormais fermée, ne pourra plus être aperçue que par les usagers du métro, quelques secondes en passant…

Photographie de Arkeoloji Haber

Photographie de Arkeoloji Haber

Pour finir, une bonne nouvelle, quand même…

Un trésor contenu dans l’épave du Saint-Paul, datant du XVIe siècle, retrouvée en 1968 puis sortie des eaux à Gnaliç, en Croatie va être exposé l’an prochain au palais de Topkapi. En effet, à l’époque de Murat III, avait été effectuée une commande destinée à restaurer le harem, endommagé par un incendie, mais le navire la transportant avait fait naufrage. Selon les documents d’assurance du navire, il contenait un coffre d’acier renfermant 43 mètres de tissu de soie d’une seule teneur, des chandeliers et autres objets en verre de Murano et des bijoux réservés aux sultanes Safiye et Nurbanu ; si une partie des pièces répertoriées n’ont pas été retrouvées, une importante collection de faïences d’Iznik a cependant revu le jour.   

Photo de Deniz Haberler Ajansi

Photo de Deniz Haberler Ajansi

Photo Hurriyet

Photo Hurriyet

Chaque jour, les journaux se font l’écho des destructions de sites historiques au sein de la ville d’Istanbul, ou, plus généralement, dans toute la Turquie ; les amoureux de l’archéologie et de l’Histoire, ou plus simplement, tous ceux qui pensent que ces vestiges appartiennent au patrimoine mondial commun à toute l’humanité, n’ont plus rien d’autre que … les yeux pour pleurer !

Encore une nouvelle :

L'édifice de l'école Saint-Eugène, à Tophane, va rouvrir ; il comportera le nouveau département de Génie electronique de l'Université de Galatasaray ; cela a été annoncé par Madame la Consule de France, vendredi 27 juin, lors de son discours à GSU pour la remise des diplômes ; bonne nouvelle ! c’est mieux que de voir l'immeuble disparaitre et au moins, ce ne sera ni un AVM ni un hôtel mais un lieu dédié à l'enseignement...

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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 15:41

Le temps était à l’orage aujourd’hui à Istanbul : nos pêcheurs du dimanche ont donc décrété qu’il s’agissait de l’atmosphère idéale pour aller pêcher la pélamide.

Istanbul : Pêche à la pélamide sur le Bosphore

Bon, nous, les filles, sommes un peu sceptiques et regardons plutôt les porte-containers géants qui nous croisent.

On se sent bien petit …

On se sent bien petit …

Les lignes sont prêtes : une trentaine de mètres et de gros hameçons redoutables.

Il faut beaucoup de patience pour dérouler... et ensuite réenrouler cette ligne sans se piquer...

Il faut beaucoup de patience pour dérouler... et ensuite réenrouler cette ligne sans se piquer...

Un heure se passe, rien. Ah, un bel orage éclate !

Istanbul : Pêche à la pélamide sur le Bosphore
L'eau semble crépiter...

L'eau semble crépiter...

Et justement, après l’orage, la ligne est soudain tirée vers le fond de l’eau : les voilà, les pélamides !

Istanbul : Pêche à la pélamide sur le Bosphore

Deux toutes brillantes, couleur d'argent irisé...

Istanbul : Pêche à la pélamide sur le Bosphore

Elles sont tellement charnues qu’avec une salade, elles suffiront à nourrir tout le groupe. Car avec nous, aussitôt pêché, aussitôt mangé sur le bateau… Avec un petit raki en guise d’accompagnement…

Cuisiné avec juste des oignons, de grosses tranches de tomate et un peu d'huile d'olive.

Cuisiné avec juste des oignons, de grosses tranches de tomate et un peu d'huile d'olive.

Et voilà l’éclaircie…

Istanbul : Pêche à la pélamide sur le Bosphore
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10 août 2013 6 10 /08 /août /2013 19:42

C’est la Fête du Sucre, qui marque la fin du Ramadan en Turquie et les Stambouliotes en profitent pour aller se promener en bateau sur le Bosphore. Le trafic est intense, avec les embarcations des plaisanciers, les bateaux de croisière mais aussi les cargos.

La vigilance est conseillée au pilote car de tous côtés surgissent des navires de grosse taille.

En bateau sur le Bosphore

Si vous êtes amateur, une partie de pêche s’impose. Certes, vous ne prendrez pas des loups de mer mais de petits mulets ou des chinchards, en quantité suffisante pour faire sur le champ une délicieuse friture, si votre embarcation est assez grande pour posséder une cuisinette. En deux heures de pêche, avec trois lignes, nous avons pris 75 chinchards. En ce qui me concerne, bien que je sois vraiment néophyte en la matière, j’ai réussi à pêcher une dizaine de poissons.

Trois d'un coup !

Trois d'un coup !

Sachez qu’il faut être téméraire et excellent nageur pour se risquer à nager au centre du Bosphore car le courant y est intense et vous emporte tout de suite très loin du bateau. Personnellement, je ne m’y aventure pas…

La profondeur moyenne du Bosphore se situe entre 50 et 70 mètres mais vers Kandilli, elle atteint 120 mètres.

La profondeur moyenne du Bosphore se situe entre 50 et 70 mètres mais vers Kandilli, elle atteint 120 mètres.

Sur la gauche, le village d'Arnavutkoy et au fond, le pont Fatih Sultan Mehmet...

Sur la gauche, le village d'Arnavutkoy et au fond, le pont Fatih Sultan Mehmet...

Le "pont du Bosphore", le premier....

Le "pont du Bosphore", le premier....

Le soir tombe, le Bosphore prend des teintes dorées...

Le soir tombe, le Bosphore prend des teintes dorées...

Et retour au quai, après une magnifique journée stambouliote…

Et retour au quai, après une magnifique journée stambouliote…

Les droits de ces textes de mon blog sont réservés. Si vous souhaitez les utiliser, je vous demande de bien vouloir citer mon nom ; en effet, ces derniers temps, plusieurs sites Internet se sont approprié certains de mes textes et de plus, les utilisent en précisant qu’ils sont soumis à copyright comme s’ils en étaient les auteurs !

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 18:56

Le ciel était gris et le Bosphore houleux, jeudi 9 mai, pour le tournage de deux des reportages de « La Maison France 5 », à Istanbul. Durant 4 semaines, au mois de juin, la célèbre émission diffusera, en effet, plusieurs documentaires consacrés à notre belle cité à cheval entre l’Europe et l’Asie.

Istanbul : sur le Bosphore avec  « La Maison France 5 »

C’est à 9h30 que j’ai retrouvé la sympathique équipe de télévision pour partir sur le Bosphore filmer les yalis.

Stéphane Thébaut, le présentateur, résistant au « poyraz », le vent qui souffle du Nord, et au tangage,  entame l’émission.

Stéphane Thébaut, le présentateur, résistant au « poyraz », le vent qui souffle du Nord, et au tangage, entame l’émission.

Le yali du pacha Sadullah

Le yali du pacha Sadullah

Le grandiose palais de Beylerbeyi, sur la rive asiatique, où le sultan Abdulaziz reçut l’impératrice Eugénie.

Istanbul : sur le Bosphore avec  « La Maison France 5 »
Le yali de Edip Efendi

Le yali de Edip Efendi

Istanbul : sur le Bosphore avec  « La Maison France 5 »

Patrice Aroun, le producteur, prend des notes.

Le yali de Nuri Bey, aujourd’hui propriété de la famille Koç.

Le yali de Nuri Bey, aujourd’hui propriété de la famille Koç.

Le yali aux magnolias

Le yali aux magnolias

Stéphane Thébaut et moi

Stéphane Thébaut et moi

Istanbul : sur le Bosphore avec  « La Maison France 5 »

L’après-midi, nous quittons le Bosphore pour aller visiter le quartier des brocanteurs et antiquaires à Çukurcuma. Tout d'abord, nous descendons la Rue française, qui doit en partie son nom au fait que de nombreux commerçants du XIXe aient été des Français, qu'une partie des maisons y ait été construite par le Français Marius Michel, devenu Michel Pacha, celui qui édifia les phares de l'Empire ottoman et que le peintre Albert Mille y ait vécu.

Et aussi que les réverbères actuels soient venus tout droit de Paris.

Le magasin Alaturka, évoquant une caverne d'Ali Baba.

Le magasin Alaturka, évoquant une caverne d'Ali Baba.

Est-ce le buste d'un pacha qui vivait dans un des yalis que nous avons vus ce matin ?

Est-ce le buste d'un pacha qui vivait dans un des yalis que nous avons vus ce matin ?

Les immeubles anciens de Çukurcuma, avec les encorbellements des façades.

Les immeubles anciens de Çukurcuma, avec les encorbellements des façades.

Une photo souvenir à la fin de la visite.

Une photo souvenir à la fin de la visite.

Bon voyage et à bientôt à toute l’équipe de "La Maison France 5".

Diffusion le 4 juin à 20h30 et le 8 juin à 11h10.

En vente sur Amazon.f, gitakitap.com, Ataturquie

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Présentation

  • : Gisèle Durero-Koseoglu, écrivaine d’Istanbul
  • : Bienvenue sur le blog de Gisèle, écrivaine vivant à Istanbul. Complément du site www.giseleistanbul.com, ce blog est destiné à faire partager, par des articles, reportages, extraits de romans ou autres types de textes, mon amour de la ville d’Istanbul, de la Turquie ou d'ailleurs...
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  • La Trilogie d'Istanbul : Fenêtres d’Istanbul, Grimoire d’Istanbul, Secrets d’Istanbul. La Sultane Mahpéri, Mes Istamboulines, Janus Istanbul (avec Erol Köseoglu), Sultane Gurdju Soleil du Lion.
Contributions : Un roman turc de Claude Farrère, Le Jardin fermé, Un Drame à Constantinople...
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Livres de Gisèle Durero-Köseoglu

2003 : La Trilogie d’Istanbul I,  Fenêtres d’Istanbul.

2006 : La Trilogie d’Istanbul II, Grimoire d’Istanbul.

2009 : La Trilogie d’Istanbul II, Secrets d’Istanbul.

2004 : La Sultane Mahpéri, Dynasties de Turquie médiévale I.

2010 : Mes Istamboulines, Récits, essais, nouvelles.

2012 : Janus Istanbul, pièce de théâtre musical, livre et CD d’Erol Köseoglu.

2013 : Gisèle Durero-Köseoglu présente un roman turc de Claude Farrère,  L’Homme qui assassina, roman de Farrère et analyse.

2015 : Parution février: Sultane Gurdju Soleil du Lion, Dynasties de Turquie médiévale II.

 

 

 

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