Gisèle Durero-Köseoglu, Mes Istamboulines, Essais, Récits, Nouvelles, Editions GiTa, Istanbul, 2011, 431 pages.
Editeur : Taceddin Köseoglu
Mes Istamboulines, est un recueil d’essais, récits et nouvelles, classés de A à Z, illustré par d’anciennes cartes postales sur la ville d’Istanbul.
Dans sa préface, l’auteur le présente ainsi :
Je n’écris pas seulement pour mes lecteurs et lectrices. J’écris pour les disparus, pour ceux qui ont écrit avant moi ; j’écris pour les murs et les pierres, pour la mémoire gravée dans les strates de la ville ; j’écris pour tous les écrivains d’Istanbul. J’écris pour les amoureux d’Istanbul de demain.
Quelle est donc la particularité de mon livre ?
Il est entièrement subjectif.
Il est celui d’une passionnée de littérature qui a porté soudain un regard émerveillé sur la cité légendaire dont elle avait rêvé longtemps à travers les pages des livres et s’est alors mise en quête de ses lieux et personnages.
Celui d’une étrangère qui a quitté sa ville natale et a tenté de s’enraciner dans une autre terre, qui a dû apprendre, parfois avec difficulté, la langue et les coutumes de son pays d’adoption.
Il est celui d’une femme qui a vécu, s’est mariée, a élevé ses enfants dans une culture autre que la sienne, en tentant de s’enrichir de cette différence tout en préservant sa propre identité…
Un jour, j’ai découvert une ville qui m’émerveillait, me fascinait et parfois me chagrinait.
Il s’est établi une correspondance parfaite entre ma sensibilité profonde et cette mégapole baignant dans l’eau, pétrie de souvenirs de toutes les cultures, constituée d’une mosaïque de gens différents. C’est la ville qui m’inspire en tant qu’écrivain. Je la ressens comme « ma » ville.
Ce livre est le fruit de mes étonnements, de mes doutes et de mes bonheurs.
Le miroir de l’Istanbul de Gisèle, stambouliote d’adoption.
Gisèle Durero-Koseoglu, française, est une des représentantes de la littérature francophone en Turquie. Après un Capes et un Master de Lettres modernes à l’Université de Nice, elle s’installe à Istanbul, où elle exerce le métier de professeur de Lettres au Lycée français Pierre Loti. Ses livres paraissent simultanément en français et en turc :
2003 : La Trilogie d’Istanbul, Fenêtres d’Istanbul, roman, Ed. Bartok, Istanbul.
2004 : La Sultane Mahpéri, Dynasties de Turquie médiévale I, roman historique, Editions GiTa, Istanbul.
2006 : La Trilogie d’Istanbul, Grimoire d’Istanbul, roman, GiTa, Istanbul.
2009 : La Trilogie d’Istanbul, Secrets d’Istanbul, roman, GiTa, Istanbul.
2010 : Mes Istamboulines, Récits, essais, nouvelles, GiTa, Istanbul.
2010 : Contribution : « Marc Hélys, une femme écrivain voyageur », dans Istanbul dans la littérature mondiale, Symposium de l’Université de Beykent.
2011 : Création aux Editions GiTa de la collection « Istanbul de jadis ».
2011 : Préface pour Le Jardin fermé, de Marc Hélys, GiTa, Istanbul.
2012 : Janus Istanbul, pièce de théâtre musical, livre et CD, musique d’ Erol Köseoglu.tr
2012 : Contribution : « Et Tarabya entra en littérature », dans Le Palais de France d’Istanbul, Editions du patrimoine.
2013 : Gisèle Durero-Köseoglu présente un roman turc de Claude Farrère, L’Homme qui assassina, roman de Farrère et analyse, GiTa, Istanbul.
2013 : Contribution : « L’image de la francophonie dans l’Empire ottoman à travers les récits de quatre écrivaines françaises », Journée d’étude de l’Université de Galatasaray, mai 2013.
2014 : Préface pour Un Drame à Constantinople, de Leïla-Hanoum.
A paraître, janvier 2015 : Sultane Gurdju Soleil du Lion, Dynasties de Turquie médiévale II, roman historique, Editions GiTa, Istanbul. Edition : Aksel Köseoglu
Site Internet : http://www.giseleistanbul.com