« Il n’est pas d’objet plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissant qu’une fenêtre éclairée d’une chandelle », disait Charles Baudelaire.
Les fenêtres qui m’ont fait rêver sont des fenêtres d’été, arrosées de soleil, parfois à demi fermées pour se garder de la chaleur, parfois noyées dans une apaisante verdure ou carrément grand ouvertes pour se gorger des rayons de juillet.
Cannes : les fenêtres de la gare des autobus, avec leur trompe l’œil…
Antibes : quand la fenêtre se transforme en jardin...
Ou se pare d’un décor naïf…
Grasse : la poésie costume les vieux murs…
Saint-Tropez : le blanc immaculé du linge, comme au temps de nos grands-mères…
Ou les volets jouant les filles de l’air…
Ephèse : les fenêtres fantômes de la bibliothèque de Celsius
Ou les vitraux mystiques de la mosquée d’Isa Bey...
Ou les niches catacombes de la caverne des Sept Dormants...
Ou les sobres ouvertures de la maison de la Vierge Marie, commémorant la Dormition de celle que les Tucs nomment "Meriem Ana"...
Et les fenêtres de Selcuk, ouvertes sur le passé de plusieurs civilisations...
Rhodes : les meurtrières des chevaliers…
Santorini : des lucarnes faiseuses d’ombre pour nuancer le bleu et le blanc…
Mykonos : les fenêtres dégingandées de la Petite Venise…
Ou la magie du bleu...
Ou un balcon pour Roméo…
Et enfin, une fenêtre qui n’est pas la plus pittoresque mais que j’aime plus que les autres…
Mes Istamboulines
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