En cette douce journée d’automne à Istanbul, nous avons saisi l’occasion de partir sur le bateau de notre ami Burak, pour profiter des beautés du Bosphore ; la météo annonce en effet que les pluies vont arriver…
C’est ainsi que nous avons une fois de plus goûté aux plaisirs de la pêche sur le Bosphore, avec une longue ligne comportant un hameçon tous les trente centimètres, que l’on déroule de son morceau de liège pour l’envoyer le plus profond possible.
Mais attention, quand on remonte le fil, il a tendance à s’emmêler…
Bien que je ne sois pas très experte en la matière, je suis fière d’avoir réussi à attraper six poissons.
Desquels s’agit-il ? De chinchards et de petits temnodons sauteurs…
Ce ne sont pas des poissons « de luxe » mais aussitôt sortis de l’eau aussitôt cuits, ils sont absolument délicieux…
Voilà ce qu’écrivaient des voyageurs, en 1833, dans une Correspondance d’Orient (citation prise sur le site de Turquie-Culture) : « Vous savez combien le Bosphore est poissonneux : ainsi placé entre deux mers, il sert de passage aux habitants des eaux qui, en automne, s'en vont de la Mer Noire… mais cette émigration leur est funeste ; ils échappent aux rigueurs de l'hiver, et n'échappent point à l'homme. »
Bon, maintenant, il faut attendre la prochaine sortie, pour espérer pêcher des pélamides…
Les lecteurs et lectrices qui connaissent mon blog ont déjà eu l’occasion d’y voir plusieurs articles sur les eaux du Bosphore, donc deux consacrés à la pêche :
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