Et je commence par un sujet qui me tenait à cœur :
La plaque de la Rue Lamartine est de retour !
(Voir mon article du samedi 1 décembre 2012 : http://gisele.ecrivain.istanbul.over-blog.com/article-istanbul-comment-nous-avons-tente-de-sauver-la-plaque-de-la-rue-lamartine-113030644.html )
Bon, peut-être pouvons-vous un peu nous enorgueillir un peu, Tadji et moi, d’avoir joué un petit rôle dans sa réapparition ( ce n’est pas l’ancienne, elle est neuve...) ? Je l'ignore. Ah ! Mon cher, très cher Alphonse ! Que je suis heureuse de te voir réhabilité !
La place de Taksim creusée comme une citrouille
On creuse, on creuse, il semble qu’il y ait plein de vestiges intéressants sous ces mètres de terre !
La plaque commémorant l’endroit où Atatürk venait boire du boza
Il s’agit du célèbre Vefa Bozacisi, soit le fabricant de Boza du quartier de Vefa. Le boza est une des plus anciennes boissons traditionnelles turques, une sorte de bière sans alcool (0.6 d’alcool), faite avec de la farine de blé ou de millet cuite avec de l’eau et du sucre et fermentée.
La recette du Boza donné sur le site de Vefa Bozacısı :
3 verres de bulgur fin ou semoule de blé, 2 tasses à café de riz, 3 verres de sucre en poudre, 1 verre de boza ancien ou un cube de levure à pain.
Faire tremper le blé une nuit. Le lendemain, le faire cuire dans de l’eau avec le riz jusqu’à ce que le tout forme une bouillie. Passer au mixeur puis au tamis. Mettre sur le feu et bien mélanger avec le sucre. Laisser refroidir en mélangeant de temps en temps. Ajouter de l’eau pour obtenir la consistance permettant de le boire mais il doit rester épais. Ajouter ensuite l’ancien boza ou la levure qui servira de ferment. Recouvrir et laisser fermenter 2 ou 3 jours entre 20 et 25 degrés. On voit qu’il est prêt quand il commence à faire des bulles. Mettre au froid et servir glacé.
La « Mosquée église » du quartier de Vefa
On dit que chez les Byzantins, ce bâtiment était celui de l’église Saint-Théodore. Quoi qu’il en soit, elle fait partie de ces églises converties en mosquées au XVe siècle avec peu de changements. On devine, encore, 600 ans après, les fresques des apôtres sous le badigeon.
La cellule d’isolement de la Mosquée d’Ebul Vefa
En turc, cela se nomme “Çilehane”, c’est à dire l’endroit où l’on va pour souffrir. Je n‘en avais jamais vu et j’avoue que ma rationalité fut un peu ébranlée par cette cellule où les gens se retiraient jadis du monde pendant 40 jours, voire plus, pour se consacrer à la prière. Notons que lorsque je l’ai photographiée, il y avait quelqu’un dedans (pas pour 40 jours…)...
Une ruine byzantine servant de dépotoir
C’est dans le quartier de Fener. Il ya tellement de sites historiques dans cette ville ayant connu une multitude de civilisations différentes, qu’ils en deviennent banals et peuvent même servir de décharge publique !
Des figurines turques à foison près de la Mosquée de Soliman
Il y en a pour tous les goûts : sultane ou paysanne d’Anatolie ?
Le tombeau du grand architecte Sinan
Autrefois à demi effondré, il a été restauré. Le photographier de près nécessite quelques acrobaties !
Le projet d'uniforme des hôtesses de THY
Il suscite polémiques et moqueries. On lui reproche de ne pas être pratique, de donner une image obsolète de la femme turque, une vision rétrograde de la Turquie et enfin, de ressembler à des déguisements, en particulier aux costumes utilisés dans la fameuse série Soliman le Magnifique. Il rique de donner raison aux touristes qui imaginent encore les Turcs avec un kaftan et un fez.
Uniforme actuel
Uniforme envisagé (Photos copiées dans les journaux Internet)
Et pour finir, une des plus anciennes maisons d’oiseaux de la ville ; certes, elle est en piteux état mais l’important est que les oiseaux viennent toujours y nicher !
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