Pourquoi fête-t-on Noël le 25 décembre ?
Au IIIème siècle, l’empereur Aurélien décida de créer une fête qui permettrait d’harmoniser les coutumes de l’empire romain, très différentes selon les régions. Ce fut ainsi qu’il institua le 25 décembre, date du solstice d’hiver selon le calendrier Julien, la fête de Sol Invictus ou Soleil invaincu, jour de naissance du soleil ou Dies Natalis Solis.
Après la christianisation de l’Empire romain, les Pères de l’Eglise, constatant que la
majorité des populations continuaient Photo Internet
à commémorer le jour de Sol İnvictus prirent donc la décision de fixer le 25 décembre le jour le la naissance du Christ. Dies Natalis devint “Natale” ou “Noël”…
Et qu’en-est-il du Jour de l’An ?
Dans l’Antiquité, le calendrier romain fixait le Jour de l’An au mois de mars mais lorsque Jules César adopta le calendrier Julien, il déplaça la fête au 1er janvier, qui devint la fête de Janus, dieu à deux visages symbolisant le passé et l’avenir. Cependant, la date du Jour de l’An variait souvent en fonction des coutumes locales et il fallut attendre 1564 pour que Charles IX rende obligatoire le 1 janvier comme point de départ de la nouvelle année. Puis, en 1582, lorsque le pape Grégoire imposa le calendrier grégorien, la date du 1er janvier devint définitivement celle du Jour de l’An dans les pays occidentaux.
Le 31 décembre, 365ème jour du calendrier grégorien, porte aussi le nom de la Saint Sylvestre. Mais qui était donc Sylvestre ? Trente-troisième pape, il a vécu sous le règne de Constantin. La Légende dorée, de Jacques de Voragine, raconte que l’empereur Constantin, malade de la lèpre, fut miraculeusement guéri par le baptême que lui aurait administré Sylvestre en l’immergeant complètement dans un bassin, ce qui l’aurait convaincu de propager le christianisme dans l’Empire romain…
Pourquoi s’embrasse-t-on en Europe sous le gui ?
Parce que, comme l’explique Pline le Jeune, les Celtes ramassaient sur les chênes avec une faucille d’or cette plante, qui, ne se fanant pas, symbolisait pour eux l’immortalité.
S’embrasser sous le gui équivaut donc à se souhaiter une longue vie…
En Provence, on considérait autrefois que les fêtes de Noel commençaient le 4 décembre, le jour de la Sainte Barbe pour se finir à l’Epiphanie, le 6 janvier.
Carte postale de 1913 de fabrication artisanale
Je terminerai par ce dicton provençal :
« A l'an que ven ! Se sian pas mai, que siguen pas men ! »
« A l'an qui vient ! Si nous ne sommes pas plus, que nous ne soyons pas moins ! »
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