Hier, premier jour de décembre, bonne surprise : la presse turque a commencé à parler de İstanbulin, version turque de Mes Istamboulines.
En début d’après-midi, je devais rencontrer un journaliste ; j’avais donc choisi pour le rendez-vous la
maison de Pierre Loti, non pas celle de la Corne d’Or, où se trouve le célèbre café mais celle, moins connue, de
Çemberlitaş.
Il faisait si doux... Ne se serait-on pas cru encore dans l’été indien ?
Quand l’entretien fut terminé, je décidai de musarder un peu, en quête de l’inattendu, qui à Istanbul, ne manque jamais d’apparaître… La poésie naît au hasard de chaque coin de rue.
Assez de chapelets pour des milliers de prières…
Une envolée de fleurs sur la tôle…
Le jardinage des pauvres, des récipients de yaourt reconvertis en pots de fleurs…
Dans les venelles de la vieille ville, le soleil a donné des idées de lessive…
Et à la nuit tombée, la flûte venue du bout du monde ensorcelle la rue…