Istanbul : choses éphémères…

Bon, ces derniers jours, à cause de la fatigue, j’ai fait quelques erreurs de manipulation et publié des articles en cours d’élaboration et prévus pour des dates ultérieures, par exemple celui sur les histoires d’amour hors norme  de certains écrivains que je prépare pour la Saint-Valentin et vous avez dû vous dire : Quid ? Ah, la distraction ! Pour aujourd’hui, quelques petites "choses éphémères"…

Ciel de fer ce matin : la neige est-elle en train de rassembler ses hordes de flocons ?

Pas de pain à la maison ? Qu'importe ! Le savoir-faire de Cha... va remédier au problème en réalisant de délicieuses pâtes à pain plates ; étalées en rond, elles sont ensuite cuites comme des crêpes dans une poêle.

  Le chat du supermarché Migros : un vrai pacha, avec son collier de pierres bleues pour le protéger du “mauvais œil”; paresseusement couché sur les journaux, il joue son petit capricieux et se fait longuement prier avant d’accepter de poser pour moi… et finalement... refuse. Où demeure-t-il la nuit ? Je l’ignore. J’imagine avec malice le scénario selon lequel on l’oublierait dans le magasin, un soir ; que de stands de fromages et de charcuterie à aller léchouiller…

Encore mes toutous promeneurs : aujourd'hui, j'en compte neuf. Je ne me lasse pas de les photographier. Si gros, ils vivent tous en appartement !  

  Un très intéressant calendrier édité par le célèbre Zellitch en 1914.  Sa caractéristique est de comporter les dates de fêtes des Stambouliotes de diverses origines : musulmanes, chrétiennes catholiques, arméniennes et juives.

Le ballet des navires sur le Bosphore : même au cœur de l’hiver et à sept heures du matin, il ne cesse jamais…

Une insolite partition de musique, illustrant le passage de l’Empire ottoman aux prémisses de la République : intitulée « Galop à la Constitution », elle n’en est pas moins composér par la fille du sultan…

Une dame ottomane à la pêche au début du vingtième siècle : est-ce que « ça a mordu » ? Son chapeau à fleurs n’est-il pas tombé à l’eau lorsqu’elle a remonté le poisson ?

Une rue de Beyoglu : façades de jadis à encorbellements, destinées à observer  tout ce qui se passait dans la rue...

  Et pour finir, une carte de 1919, envoyée d’Istanbul par un soldat français à un de ses copains en France ;  y avait-il sous-entendu quelque bonne fortune avec une jeune fille du pays ?

Comments

[Marie Françoise]

Merci pour ces "éphémères". J'ai aimé le calendrier avec toutes les fêtes.


Et puisque vous dites être fatiguée, je vous souhaite du repos et une forme retrouvée.

[Gisèle, écrivain d’Istanbul]

Merci beaucoup... Ce calendrier est effectivement un extraordinaire document d'époque...