Les Byzantins les appelaient Iles des Princes car ils y exilaient les princes déchus. Les autres habitants étaient des religieux, parfois des anachorètes.
Les Ottomans les transformèrent au XIXe siècle en paradis de villégiature, en particulier les minoritaires, qui s’y regroupaient pour passer la belle saison.
Les Cassandre ont prédit qu’elles s’engloutiraient en Marmara lors d’un séisme.
Les Stambouliotes continuent à chérir leurs îles… A tel point qu’il faut beaucoup de courage et de persévérance pour affronter la foule serrée de centaines de personnes piétinant dans l’attente du « vapeur » le week-end. Mais la magie des îles opère ; dès le débarcadère, la foule se disperse.
Si certaines avenues offrent une ambiance de kermesse, s’il faut veiller chaque seconde à ne pas entraver la route des phaétons lancés au galop, une promenade aux îles offre cependant une magie sans pareille. A condition toutefois de ne pas hésiter à marcher et à prendre les chemins de traverse…
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