Un des grands classiques de la Turquie, depuis l’Empire ottoman jusqu’à nos jours, est la robe « Bindalli », à l’origine confectionnée en velours rebrodé au fil d’or de fleurs, feuilles et rameaux.
Avec le regain de la mode ottomane, ces robes ont refait leur apparition en force et on peut en découvrir des centaines représentées sur tous les sites d’Internet consacrés à la mode. Si elles ne sont plus en velours et ont abandonné le fil d’or, elles imitent cependant la tenue originale mais en s’étant démocratisées.
Où les femmes portent-elles ces somptueuses tenues ? Dans les soirées privées mais la principale occasion de revêtir ces robes de sultanes est la fameuse Nuit du Henné.
Il s’agit d’une fête précédant le mariage, destinée à « enterrer la vie de jeune fille ». Les femmes se réunissent, dansent et teignent au henné les mains de la mariée, généralement vêtue de rouge. Cette coutume populaire, après être tombée en désuétude, est redevenue à la mode et de nombreuses futures mariées, pour s’amuser avec leurs amies, renouent avec la tradition en organisant cette cérémonie ancestrale leur permettant de porter une extraordinaire tenue.
Toutes les robes présentées sont des modèles vendus pour la Nuit du Henné, copiés sur Internet. Pour en découvrir davantage, il suffit de taper sur Google « bindalli » et vous verrez en apparaître des centaines ; certains sites vendent à l’international. Le prix de ces merveilles ? Généralement entre 70 et 250 euros (parfois plus, évidemment) …
Alors, ça y est, vous vous êtes vue en sultane Hürrem ?
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